ombien les vignobles Foncalieu produisent-ils d’hectolitres de vins de la gamme Nu.Vo.Té à partir des 70 hectares de cépages résistants au mildiou et à l’oïdium cultivés par leurs adhérents ? Cette année, seulement 280. « C’est tout ce que peut absorber le marché malgré notre gros travail sur le marketing. Nos revendeurs n’arrivent pas à fidéliser les consommateurs. Le reste est noyé dans les vins de table » regrette Gabriel Ruetsch, responsable du service agronomie de Foncalieu.
En 2016, l’union de caves coopératives de l’Aude et de l’ouest biterrois a commencé par encourager les viticulteurs à planter de l’artaban. « En rouge, nous nous sommes aussi intéressés au vidoc après avoir dégusté des vins de la Chambre d’agriculture et l’Institut coopératif du vin. En blanc, nous avons expérimenté le floréal et le monarch » liste Gabriel Ruetsch.
En attendant le retour des clients, Foncalieu n’encourage temporairement plus que le souvignier gris, dans la limite de 5% de l’encépagement blanc des exploitations. A côté de la gamme Nu.Vo.Té, l’Union de coopératives souhaite commercialiser un nouveau produit frais et aromatique. Le souvignier gris a également l’avantage d’être bien connu en Allemagne. « Et son nom rappelle le sauvignon alors que celui des ResDur ne dit rien à personne. D’ailleurs, les étiquettes des vins de la gamme Nu.Vo.Té n’en font pas mention. Il y a 5 ans nous avons préféré opter pour un packaging original et une communication axée sur le bio » insiste Gabriel Ruetsch.
Foncalieu croit aux cépages résistants et va également tester les cépages Bouquet.