menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Flavescence dorée : de nouveaux ceps suspects en cours d’analyse
Flavescence dorée : de nouveaux ceps suspects en cours d’analyse
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Du Bourgueillois au Loir-et-Cher
Flavescence dorée : de nouveaux ceps suspects en cours d’analyse

Les prospections en Indre-et-Loire et en Loir-et-Cher ont souvent été marquées par la découverte de ceps symptomatiques. A Saint-Nicolas et à Bourgueil, ceux-ci ont cependant été moins nombreux que ne le craignaient les vignerons de ces appellations atteintes par la flavescence depuis 2021.
Par Ingrid Proust Le 16 octobre 2023
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Flavescence dorée : de nouveaux ceps suspects en cours d’analyse
Dans l’AOC Bourgueil comme dans d’autres appellations d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher, ces ceps exprimant des symptômes de flavescence ont été signalés. - crédit photo : Ingrid Proust
«

 120 personnes, vignerons et salariés viticoles, se sont mobilisées pour nos prospections collectives début septembre, et nous n’avons pas constaté d’explosion de pieds symptomatiques en bordure de la zone délimitée de 150 ha », indique Jean-Luc Duveau, président de l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) Bourgueil, où les premiers ceps atteints par la flavescence ont été découverts il y a deux ans. « Je suis plutôt agréablement surpris, commente Vincent Delanoue, vice-président de l’ODG. Nous avons détecté une quinzaine de pieds suspects de flavescence, sur environ 400 ha contrôlés. Nous avons aussi incité les vignerons à l’auto-prospection, et la plupart des particuliers ayant des vignes en zone délimitée se sont bien mobilisés ».

A Saint-Nicolas-de-Bourgueil, où le vignoble a été frappé par la maladie en 2021 comme Bourgueil,  on exprime également un relatif soulagement empreint de vigilance. « Suite aux prospections collectives auxquelles ont participé 110 personnes, 25 ceps symptomatiques ont été détectés », indique Alexandra Genneteau, directrice de l’ODG. « Avec les mesures de lutte obligatoires depuis l’an dernier, la maladie progresse moins rapidement, c’est encourageant, confie Stéphanie Morin. Les vignerons ont pleinement pris conscience de la gravité du sujet et se sont bien mobilisés. » L’heure est désormais à l’attente des résultats d’analyses des ceps suspects, dans le Bourgueillois mais aussi ailleurs.

Vingtaine de ceps symptomatiques

Dans le vignoble de Chinon, « une vingtaine de ceps symptomatiques ont été détectés lors de la prospection collective organisée cette année par l’ODG, où 56 vignerons et salariés ont répondu présents. Toutes les communes de l’AOC a priori ont été couvertes », indique Fabien Demois, vice-président du Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles (GDON) du Chinonais et membre du Conseil d’Administration de l’ODG. Les exploitants devaient aussi transmettre à l’ODG leur bilan d’auto-prospection, comme chaque année. « L’AOC compte 166 domaines…Il suffit d’un seul qui ne fasse pas le job pour nous impacter tous, déclare le président de l’ODG Chinon Jean-Martin Dutour. Nous devons être tous soudés et réactifs. Il nous faut surveiller en deux ans 100% du vignoble. J’espère que l’on gérera mieux la flavescence que dans le sud de la France. Nous voulons éviter l’application systématique d’insecticides » déclare le président de l’ODG Chinon Jean-Martin Dutour.

Dans l’appellation Vouvray, « la prospection collective a réuni une centaine de vignerons et salariés sur 10 % du vignoble, comme demandé par la Direction régionale de l’Agriculture (Draaf). Six ceps suspects font l’objet d’analyses », indique François Bouteille, directeur de l’ODG.

250 ceps symptomatiques

En Loir-et-Cher, comme chaque année, c’est la Fédération des associations viticoles de Loir-et-Cher (FAV 41) qui prend en main la prospection. Elle a engagé douze personnes pour prospecter 10 % du vignoble des AOC membres de la fédération, soit 600 ha, conformément à l’exigence de la Draaf. Et le nombre de ceps symptomatiques est en hausse. « Nous en avons découvert 250. Cette année, nous avons prospecté un nombre plus élevé de parcelles de chardonnay, qui exprime plus les symptômes du bois noir, identiques à ceux de la flavescence. Les suspicions ont été levées pour une partie des ceps suspects, les autres sont en cours d’analyses », relate Isabelle Defrocourt, directrice de la FAV 41. Elle plaide par ailleurs pour une surveillance plus large contre le risque de flavescence : « Prospecter seulement 1 0% du vignoble, ce n’est pas assez. Nous allons proposer à nouveau des formations aux vignerons cet hiver. »

 

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Aude - CDI S.P.H. - GERARD BERTRAND
Paris - CDI PUISSANCE CAP
Landes - CDI SE Château de Lacquy Sotralac
Gard - CDI SCA LAUDUN CHUSCLAN VIGNERONS
Maine-et-Loire - CDI Les Grands Chais de France
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé