ryptoblabes Gnidiella a fait son apparition avec une précocité inédite dans l’Hérault et sur une bonne partie de la frange littorale méditerranéenne cette année.
« Lors des précédents millésimes, nous n’avions jamais observé de larves avant le début de la maturation. Cette année, nous en avons vu dès le 13 juin sur des baies encore vertes, rapportait récemment Paul Hublart, chef du service viticulture de la Chambre d’agriculture. Personne n’a d’explications claires. Ce qui est sûr c’est qu’il nous reste beaucoup à découvrir sur le cycle biologique de ce ravageur ».
Reportant de plus en plus de cas à l’intérieur des terres, à Limoux, en Malepère, dans les Terrasses du Larzac, ou à Châteauneuf du Pape..., l'Institut français de la vigne et du vin (IFV) et les partenaires techniques régionaux (Chambre d'agriculture, Civam Bio, Sudvinbio....) ont lancé une enquête pour bien cartographier le territoire sur lequel la pyrale du daphné est implantée. Les réponses à ce questionnaire attendues jusqu’à ce vendredi 13 novembre permettront également d’évaluer les pertes de rendement entraînées par le ravageur et d’identifier les facteurs qui augmentent les risques de dégâts.
Tous les viticulteurs sont invités à prendre cinq minutes pour répondre de manière anonyme à cette enquête : https://forms.gle/Sx4X5dC9GAbjkDXb8.