Le cocktail détonnant est bien connu : sécheresse, vent et chaleur font grimper les risques incendies au niveau d’alerte le plus élevé. Il ne s’est pas démenti ces derniers jours avec pas moins de trois feux spectaculaires qui se sont déclenchés dans le Sud viticole. Massif des Maures, Beaumes-de-Venise et Aude ont dû lutter contre les flammes et découvrent peu à peu des dégâts ahurissants. Vendanges retardées, goûts de fumées, vignes calcinées parfois, outils de production détruits… Dans des paysages devenus lunaires, les vignerons et professionnels du vin constatent impuissants et stupéfaits le gâchis.
Entre -35 et -40 % : c'est la baisse de récolte attendue par les vignerons ardéchois. Cette prévision se vérifiera-t-elle ? Les vendanges le diront. Elles commencent dans cinq jours.
180 : c'est le nombre d'acteurs du monde des start-up qui se donnent rendez-vous en décembre prochain à Bordeaux. Leur objectif : favoriser l'investissement !
400 : c'est le nombre de bouteilles de Champagne et Cava qui ont participé à une étude de l'Université de Reims. Objectif : connaitre les conditions pour que le bouchon ait une forme de champignon parfaite lors de l'ouverture. Parce qu'il n'y a pas que le pop qui compte
Autant le dire
En réaction à l’article, « Attaque en justice et refus de cotisation contre l’interprofession des vins du Languedoc », VignerondeRions écrit :
Ce débat est sain, n'oublions pas 2 choses importantes dans la gestion des interpro.
Le seul qui produit et commercialise le vin dépendant de l'interpro est de facto le producteur, et c'est le seul dont on peut être certains de son engagement total, car ses ventes sont réalisées uniquement avec les produits qui dépendent de l'interpro.
Les négoces dit "de la place" qui achètent et vendent les produits de l'interpro, n'existent plus. Aujourd'hui ces grandes maisons vendent des vins du Monde entier, pas forcement d'AOC et leurs intérêts personnels ne sont pas forcement ceux de l'interpro. Donc forcement certaines décisions en haut lieu ne vont pas dans l’intérêt supérieur de la région concerné et quand cela devient trop visible, on arrive à ce type de réaction.
La question de la semaine
Des vins vont être marqués par le goût de fumée. Pour vous c'est :
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Ce débat est sain, n'oublions pas 2 choses importantes dans la gestion des interpro.
Le seul qui produit et commercialise le vin dépendant de l'interpro est de facto le producteur, et c'est le seul dont on peut être certains de son engagement total, car ses ventes sont réalisées uniquement avec les produits qui dépendent de l'interpro.
Les négoces dit "de la place" qui achètent et vendent les produits de l'interpro, n'existent plus. Aujourd'hui ces grandes maisons vendent des vins du Monde entier, pas forcement d'AOC et leurs intérêts personnels ne sont pas forcement ceux de l'interpro. Donc forcement certaines décisions en haut lieu ne vont pas dans l’intérêt supérieur de la région concerné et quand cela devient trop visible, on arrive à ce type de réaction.
