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Pas d’inquiétude sur la déconversion des vignerons pour les organisations bios
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Pas d’inquiétude sur la déconversion des vignerons pour les organisations bios

Selon une enquête Banque Populaire-Caisse d’Épargne, 6 % des vignerons bio ou en conversion envisagent de quitter l’AB d’ici à cinq ans. Un chiffre qui n’effraie guère les professionnels de la bio.
Par Ingrid Proust Le 07 août 2023
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Pas d’inquiétude sur la déconversion des vignerons pour les organisations bios
Selon Gwénaëlle Le Guillou, directrice du syndicat des vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine, «Nous constatons 3 à 4 % de retours vers le conventionnel par an, un taux assez stable. - crédit photo : DR
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es déconversions à hauteur de 6 % dans les cinq ans chez les vignerons bio ? C’est le chiffre avancé par Banque Populaire-Caisse d’Épargne. Selon Gwénaëlle Le Guillou, directrice du syndicat des vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine, « ce chiffre est un peu surévalué. Nous constatons 3 à 4 % de retours vers le conventionnel par an, un taux assez stable. Le nombre de déconversions peut légèrement progresser après des millésimes difficiles, comme cette année avec le mildiou. Mais même s’il grimpe à 5 %, ce n’est pas inquiétant : nous avons eu de gros pics de conversion ces dernières années ».

Un chiffre plutôt réaliste pour Sudvinbio

Olivier Goué, directeur de Sudvinbio, considère le taux de 6 % plutôt réaliste. « Il peut s’expliquer par le fait que certains vignerons n’ont pas les ressources nécessaires pour se maintenir en bio. » En Occitanie, les départs ont progressé par rapport à 2021 mais restent inférieurs à 6 % des vignerons engagés depuis moins d’un an. Une hausse qui peut être liée « au mildiou, à la baisse des prix vrac, à l’absence de débouchés commerciaux pour les néo-bios », détaille Olivier Goué.

Vigneron à Bourgueil et coprésident de LoireVinBio, Christophe Deschamps est en revanche étonné par le résultat de l’enquête. « Dans notre région, le taux de départ est de 4 %, et s’explique notamment des départs à la retraite. » Il ne se dit pas inquiet pour l’avenir. « Les vins prémiums, dont ceux en bios, sont moins touchés par la baisse des ventes. » Pour Olivier Goué, « le rythme des conversions va se stabiliser. Les vignerons qui ont fait des sacrifices pour être certifiés feront tout pour se maintenir en bio ».

 

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Tous les commentaires (2)
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Benji Le 07 août 2023 à 08:45:08
Une enquête sur moins de 1000 exploitations d?une banque non spécialisée dans le monde agricole peut elle être considérée sérieuse?? De plus à quel date a été faite cette enquete ( il me semble que c?est en 2022)car si elle avait été faite en ce moment les données seraient certainement différentes vu la pression sanitaire actuelle ! C?est malheureusement triste mais pur realite l?offre bio est déphasés du marché et les impasses techniques bien réelles ! Le pire c?est que la marche forcée vers des protections sanitaires plus bios entraîne tout les viticulteurs dans le mur que l?on soit bio,HVE ou conventionnels !
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VignerondeRions Le 07 août 2023 à 08:13:47
Ce n'est pas tant le pourcentage qui est à prendre en compte mais la réduction des surfaces par l'abandon de vignes, ou l'arrachage. Il faut se rappeler qu'un vigneron bio ayant bénéficié d'aides pour passer en bio doit les rembourser s'il arrête le Bio + payer des pénalités. Ce qui fait qu'un certains nombre aujourd'hui ne vont pas se dé convertir mais simplement arrêter ou être dans une impasse économique. Que la réduction des surface permette un ré équilibrage de l'offre et une remonté du prix peut être une bonne chose, mais je n'y crois pas vraiment vu le contexte économique. Malheureusement les temps seront très très dur pour tout le monde.
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