Olivier Goué : Nous restons cette année encore à 1 500 exposants, qui est un bon point d’équilibre actuellement. Nous souhaitons continuer à renforcer notre visitorat, après une édition 2023 déjà record qui a montré toute l’attractivité du salon pour les acheteurs.
Où en sont les demandes d’exposants à date ? Est-ce qu'il y a déjà des listes d'attente ?
Nous atteignons déjà les 80 % de remplissage après tout juste 1 mois d’inscription. Nous fonctionnons par quota en fonction des zones géographiques et certaines zones vont bientôt être sur liste d’attente. La dynamique d’inscription est semblable à l’an dernier.
Quelle est la politique tarifaire face aux difficultés commerciales actuelles dans la filière vin en général et bio en particulier ?
Depuis plusieurs années, et notamment depuis la crise sanitaire, le Conseil d’Administration de Sudvinbio (composés de vignerons rappelons-le !) a souhaité accompagner la filière en optimisant les coûts du salon, tout en gardant un haut niveau de service pour les participants, et donc en proposant des tarifs toujours compétitifs. Cette année, face à l’inflation et à la hausse des tarifs des prestataires, nous avons été contraints d’augmenter un peu le prix moyen des stands : +3 %, sans aucune mesure avec l’inflation ! C’est encore un geste fort du salon vers les exposants.
Des nouveautés sont-elles prévues ?
Quelques nouveautés sont dans les tuyaux qui seront bientôt dévoilées, notamment une action vers le grand public… Mais pas de révolution sur le salon pro, nous gardons l’âme du salon. Nous travaillons toujours sur des outils d’aide à la visite pour le visiteur. Et nous renforcerons la mise en avant de l’offre vrac.
Les stands pour les jeunes et le salon en ligne sont-ils maintenus ?
Le corner jeunes vignerons était évènementiel pour marquer l’édition des 30 ans. Il ne sera pas reconduit cette année. Le salon en ligne est bien maintenu une semaine avant le présentiel selon le même concept.
L'accent est-il mis sur les boissons desalcoolisées ?
La réglementation ne permet pas le vin bio désalcoolisé. Pour ce qui est des autres boissons, c’est effectivement une tendance, sachant que cela ne peut être qu’un complément de gamme que nous tolérons pour les exposants, car le salon est ouvert au vin et autres boissons alcoolisées bio.