a présidence du GPNVA serait-elle une histoire de famille ? Entre 1927 et 1964, la fonction a été assumée par Frédéric Boeckel. Depuis fin juin, elle est reprise par son petit-neveu, Thomas Boeckel.
A 49 ans, il dirige avec son frère Jean-Daniel une entreprise de dix salariés qui conduit ses 26 ha de vignes en bio et en achète quasiment autant (25 ha) à des apporteurs conventionnels. Le domaine exporte les deux tiers de la production, principalement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et en Asie.
La prise de responsabilités de Thomas Boeckel a été progressive. Il se fait les dents pendant trois ans à la présidence du syndicat viticole de sa commune et défend la possibilité pour le sylvaner de prétendre à l’appellation grand cru Zotzenberg. Il est membre du GPNVA depuis vingt ans, et en est devient son vice-président en 2016, l’année où il est également désigné membre du Crinao. En 2018, il intègre le comité directeur du Civa, l’interprofession alsacienne.
Le nouveau président souhaite inscrire son mandat dans la continuité de celui de son prédécesseur, Pierre Heydt, en poste durant trente ans. « Je me félicite des bonnes relations existant avec la production. Elles devront continuer à s’appuyer sur les outils de gestion interprofessionnels actionnés en fonction des stocks et des besoins des marchés pour chaque cépage. Le GPNVA lui, poursuivra la défense des intérêts de ses adhérents et la mise en avant de leurs vins engagée depuis quelques années. L’objectif de mon mandat sera aussi de mettre le pied de jeunes négociants à l’étrier. C’est pourquoi je suis entouré de deux jeunes vice-présidents en la personne de Jacques Cattin fils et de Thomas Schutz. Ils sont le futur du GPNVA. Notre groupement doit avoir une image attractive et attirer de nouveaux adhérents ».