menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Le vignoble champenois serein à quelques jours de la floraison
Le vignoble champenois serein à quelques jours de la floraison
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Vers une bonne récolte ?
Le vignoble champenois serein à quelques jours de la floraison

Après un printemps pluvieux, la météo ensoleillée des dernières semaines a permis de gérer l’enherbement et de limiter la profusion du mildiou. La vigilance reste mise, notamment sur l’oïdium.
Par Aude Lutun Le 06 juin 2023
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Le vignoble champenois serein à quelques jours de la floraison
En mai, la gestion de l'herbe avait été au centre des conversations en Champagne. - crédit photo : Adobe Stock
A

quelques jours du début de la fleur, le vignoble champenois est pour l’instant serein. L’état d’esprit était plus tendu début mai. « Sur fin avril et début mai, nous avons eu une succession de pluies qui nous a fait craindre un démarrage similaire à celui de 2021, témoigne Isabelle Renard, conseillère viticole au Groupement de Développement Viticole (GDV) de la Marne. Il a plu en moyenne 50 à 60 mm du 5 au 15 mai dans la Marne et 80 à 90 mm dans l’Aisne. Depuis quinze jours, nous n’avons pas d’eau. On observe des sorties de tâches de mildiou sur 30 % des parcelles du réseau GDV. Il n’y avait que les chardonnay qui étaient un peu développés au moment des pluies. On retrouve les tâches principalement dans les parcelles non protégées avant le 5 mai ».

Les premiers symptômes sur grappe sont apparus cette semaine, mais de manière assez limitée. D’autres symptômes pourraient apparaitre la semaine du 5 au 9 juin. L’attention est davantage portée sur l’oïdium, comme en témoigne Hubert Ricault, viticulteur au Meix-Saint-Epoing dans le sud de la Marne, qui exploite 1 ha, dont 80 % de chardonnay : « Nous sommes sur le qui-vive pour l’oïdium. Nous en avons peu mais il faut être vigilant ». Isabelle Renard constate qu’une partie des vignerons pilote les cadences de renouvellement des traitements plutôt sur l’oïdium que sur le mildiou.

Beaucoup d’herbe

Outre la crainte de revivre le scénario de 2021 pour le mildiou, c’est la gestion de l’herbe qui a également été au centre des conversations au mois de mai. Le mois de mars, pluvieux, a limité la possibilité de travailler le sol. En avril, le travail du sol a pu se faire mais le temps sec n’a pas permis de bien détruire l’herbe. « On a vu beaucoup de parcelles avec des dessous de rang envahis par les graminées qui sont montées haut, précise Isabelle Renard. C’est en train de rentrer dans l’ordre, à l’aide parfois du rotofil ».

« C’est vrai que cela a été un peu compliqué, complète Hubert Ricault, qui pratique le travail du sol depuis quinze ans. L’année 2022 a été douce au niveau des températures et l’herbe était dense. Il fallait intervenir rapidement au printemps. J’ai effectué mon premier travail du sol les 6 et 7 mars, juste avant la pluie. On a eu 95 mm en mars, 90 mm en avril et 48 mm début mai. J’ai pu intervenir le 20 avril puis les 15 et 16 mai, où le travail réalisé, avec du vent, a été efficace ».

Le nombre de grappes est satisfaisant et laisse entrevoir, si la fleur se passe bien, un bon niveau de récolte.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Régley serge Le 06 juin 2023 à 19:26:51
La situation n?est pas égale sur craie et ailleurs, notamment sur les bancs calcaires et les sols plus argileux.. Il a fallu attendre le relevage des fils pour pouvoir le intervenir sur l?herbe.. En situation de « zero » herbicide »on tente parfois de contrôler l?herbe entre les plants à la debrousailleuse..Dans les sols plus argileux, avec la déshydratation amplifiée des sols par l?enherbement, il y a casse de matériels de labours comme jamais vu?il y a des sols qu?il est impossible de griffer.. Sérénité pour la fleur qui s?annonce, oui, l?optimisme règne Mais pour les pertes en réserve d?eau du sol à cause de la conjugaison du dessèchement des sols par la bise nord-est qui qui dure depuis des semaines et de l?enherbement non contrôlé d?un pourcentage substantiel du vignoble, c?est plutôt l?inquiétude?
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé