’apparition, dans les AMM de produits bio et de biocontrôle, de distances de sécurité censées protéger les personnes présentes et les résidents (DSPPR), remplaçant les distances de sécurité riverain (DSR) a suscité des interrogations.
Parmi ces dernières, celle de savoir si ces distances incompressibles de 10 mètres apparues en février 2022 s’appliquaient aux chemins. Contrairement à Vitisphere, le service homologation de l’un des adhérents de Phytéis (l’ex UIPP, l’Union des industries de la protection des plantes) souhaitant pour l’heure rester anonyme, a obtenu une réponse de la direction générale de l'alimentation (DGAL) du ministère de l’Agriculture.
« La DSPPR doit être respectée que les lieux d'habitation [et écoles, hôpitaux et Ehpad, usines, ateliers, ou commerces...NDLR] soient occupés ou non. En revanche, elle ne s’applique aux chemins et aux routes que lorsqu’un passant est présent » explique-t-il.
La DGAL a précisé que la DSPPR s’applique au promeneur présent au moment du traitement et non à l’ensemble du lieu sur lequel il est susceptible de se trouver.
« Lorsqu’un viticulteur est en train de traiter et qu’un promeneur s’approche des 10 mètres, le mieux est donc qu’il s’arrête et ne reprenne que lorsque qu’il est passé » reprend la firme ayant interrogé la DGAL. Pour éviter de devoir s’interrompre, les viticulteurs peuvent également placer une pancarte prévenant les passant qu’ils sont en train de traiter et leur demander de patienter un petit moment.