éfaut du vin réapparu ces dernières années du fait de la diminution de l’utilisation du SO2 et de l’augmentation des pH des vins, les chercheurs ne sont pas encore sûrs que le goût de souris soit uniquement d’origine microbiologique, mais savent déjà qu’au moins trois molécules de la famille chimique des pyridines en sont responsables : la 2-acétyltétrahydropyridine (ATHP), la 2-éthyltétrahydropyridine (ETHP) et la 2-acétyl-1 pyrroline (APY).
Dans le Val de Loire, l’unité de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) de Vertou a créé un kit pédagogique aider les professionnels (viticulteurs, œnologues, acheteurs…) à s’entraîner à le reconnaître.
Ce kit est composé de trois vins (un chenin, un assemblage chenin et cabernet, et un gamay), présentant tous les trois le défaut. Il contient également des bandelettes imbibées de soude permettant sa détection au nez, et deux tubes, un échantillon d’arôme de pandan s’approchant du goût de souris pour s’entraîner à le reconnaître, et du bicarbonate de soude permettant de le révéler en cas de doute dans un vin.
« Ce kit sera diffusé lors de nos journées techniques régionales ou nationales afin de permettre au plus grand nombre d’apprendre à le reconnaître » indique Marie-Charlotte Colosio, responsable de l’unité de Vertou.