u centre des gros titres de la presse financière et des préoccupations économiques des investisseurs de la terre entière depuis sa faillite ce vendredi 10 mars, la Silicon Valley Bank (SVB, basée Santa Clara en Californie) est une institution bien connue de la filière vin, son rapport annuel sur le marché du vin résumant les défis des opérateurs américains. Comme le challenge de la surproduction alors que l’offre et la demande de vins déséquilibre les modèles économiques des wineries de Californie. Ces dernières sont désormais dans l’expectative, alors que la banque indique avoir prêté ces 26 dernières années plus de 4 milliards de dollars à ses clients vitivinicoles.
« Non seulement la banque détenait bon nombre de leurs comptes personnels et commerciaux, mais elle était également la source de prêts pour acheter de nouveaux vignobles et construire ou agrandir des établissements vinicoles » comme le rapporte the Drink Business, indiquant qu’« environ 1,2 milliard de dollars sont actuellement prêtés » par la division des vins (basée à Napa et dirigée par Rob McMillan). D’après les déclarations de l’état américain, la SVB possède 209 milliards de dollars d’actifs et 175,4 milliards de dollars de dépôts totaux au moment de la banqueroute. Faisant état d’une « vague de choc » dans le vignoble californien, la revue anglaise indique que les opérateurs vont désormais se tourner vers d’autres banques.
Désormais sous le contrôle de l’autorité régulatrice américaine, l’Agence de garantie des dépôts (Federal Deposit Insurance Corp, FDIC basée à Washington), la SVB a été mise sous séquestre avant que l’accès aux comptes des déposants ne soit rouverte ce lundi 13 mars. Faisant office de banque-relais, la FDIC va mettre aux enchères les actifs de la SVB et de ses 17 succursales (en Californie et au dans le Massachusetts)