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Une assurance climatique taillée pour les pépiniéristes viticoles
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Avec un CA/ha garanti
Une assurance climatique taillée pour les pépiniéristes viticoles

Pacifica et la FFPV ont travaillé sur une offre spécifique aux pépinières. Ce premier mars, sur le salon de l’agriculture, le jeune savoyard Florent Riondy a été le premier à la signer. L’an passé, un orage de grêle a ravagé ses parcelles de vignes-mères.
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Seule Pacifica a proposé à la FFPV une assurance adaptée à la profession couvrant 15 aléas climatiques. - crédit photo : Signature du premier contrat ce premier mars (FFPV)
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es efforts de la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV) ont payé. Ce premier mars, sur le stand du Crédit Agricole au salon de l’agriculture, Florent Riondy, pépiniériste savoyard de 35 ans, est le premier de sa profession à signer un contrat d’assurance multirisque climatique, ici avec Pacifica (filiale assurance du Crédit Agricole). « Cela faisait un siècle que l’on conduisait sans assurance ! » commente David Amblevert, président de la FFPV, qui note qu'après une succession d'aléas climatiques où des pépinières ont tout perdu, l'interpellation du ministère de l’Agriculture a permis de débloquer les choses.

Allant voir tous les assureurs après la loi de mars 2022 réformant les outils de gestion des risques climatiques et l’assurance récolte en agriculture, la FFPV n'a eu qu'une seule réponse positive avec un dispositif adapté : celle de Pacifica pour protéger les 800 à 1 000 hectares de ses adhérents contre 15 aléas parmi lesquels le gel, la grêle, la sécheresse, ou le coup de soleil, avec différents niveaux de franchise. « Aujourd’hui, il est inconscient de ne pas s’assurer, sauf cas particuliers (fermages et aides PAC) » pointe David Amblevert.

Viticulteur sur 8 hectares et pépiniériste sur 10 à Saint-Pierre-d'Albigny, Florent Riondy n'a pas hésité. Le 5 juin dernier, un couloir de grêle de 10 km de large et 10 km de long a détruit 90 à 100% de ses vignes-mères de greffons et de porte-greffes. « J’ai tout broyé, il n’y avait plus rien à récolter, relate-t-il. Jamais mes aïeuls n’ont connu pareille catastrophe. Avant les orages éclataient autour de la mi-juillet, avec, au pire, le même effet qu’un mauvais rognage, la plante étant davantage développée ».

Cet épisode a remis en cause la pérennité de l’exploitation du jeune savoyard, alors qu’il espérait un retour à l’équilibre après avoir beaucoup investi dans le bâti, le personnel, et le matériel végétal. « Je me suis retrouvé sans recours, à appeler mes clients pour leur dire que je n’avais pas leurs plants et que je n’avais plus la matière première pour greffer l’année prochaine. Je vais mettre des années à m’en remettre » regrette-t-il.

Soutien de toute la profession

Florent Riondy a tenu le coup grâce au soutien de sa fédération, de ses élus, de ses collègues, de sa banque et de ses fournisseurs de paraffine et autres matières premières.

Pour ne pas mettre la clé sous la porte en cas de nouvel aléa climatique, il a décidé de quitter Groupama pour souscrire une assurance plus compatible avec son activité. « Malgré les incertitudes de reprises au greffage, Pacifica a regardé mes cinq dernières déclarations de récolte et déterminé un prix moyen du plant pour me garantir un chiffre d’affaires à l’hectare » explique le pépiniériste.

Le contrat d’assurance multirisque climatique ne concerne pour le moment que les pépinières viticoles, hors vignes mères. Seuls les exploitants faisant une déclaration PAC peuvent y souscrire.

« Afin que le plus grand nombre puisse souscrire, la date butoir de souscription a été repoussée au 20 mars 2023 » indique la FFPV pour inciter ses adhérents à contacter leur référent local Pacifica.

La fédération précise qu’ils peuvent souscrire une assurance multirisque climatique pour un montant de 1 à 1.5 % du capital de leur choix. « La déclaration PAC rend la cotisation subventionnable jusqu’à 70% par l’Etat. En plus d’une indemnisation assurantielle, le contrat permet d’accéder au fonds de solidarité national à un niveau optimum en cas de sinistre et d’obtenir les dédommagements suivants » ajoute-t-elle, avant de résumer les deux choix qui s’offrent à eux pour 2023 dans ce tableau :

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