oujours plus de start-ups autour du vin. Lancée en 2017 en Champagne puis développée grâce à une 1ère levée de fonds en 2019, la plateforme Winalist, qui propose des réservations « d’expériences viticoles » à travers l’Europe, réitère un tour de table auprès d’investisseurs afin de poursuive sa croissance. 1,3 million d’euros viennent ainsi d’être levés par la jeune entreprise auprès d’investisseurs privés, comme la famille Cointreau, et institutionnels (BPI, Caisse des dépôts, région Grand-Est).
« Près de 1 000 professionnels de l’œnotourisme font confiance à Winalist en France et en Europe », revendique déjà l’entreprise à travers un communiqué. Winalist revendique d’ailleurs une croissance de 270 % en 2022 (et 220 % en 2021), pour 10 salariés. Alors que l’entreprise propose déjà des visites oenotouristiques en France, Espagne, Italie et Portugal, l’arrivée de ces nouveaux investissements va permettre de renforcer l’offre à l’international, « en poursuivant le développement en Europe mais également en mettant progressivement un pied sur de nouveaux marchés porteurs comme l’Amérique du Nord », valide un communiqué. Winalist s’adresse déjà à une majorité de de visiteurs étrangers et sa clientèle dépense en moyenne 100 à 150 € pour une réservation. « Seuls 30 % de nos visiteurs sont français et environ 50 % de nos visiteurs voyagent en couple, 25 % entre amis et 25 % en famille », appuie Nicolas Manfredini, le fondateur de Winalist.
Misant sur l’œnotourisme comme relais de croissance pour les entreprises viticoles, Winalist souligne également que « seuls 40 % des domaines disposent d’un site de e-commerce alors que 82 % possèdent un site internet, (étude de Vin et société de 2021) ». L’entreprise se base aussi sur une étude d’Adroit market research en 2022 concluant que « la demande d’expériences œnologiques devrait augmenter de 23 % jusqu’à 2028 pour générer 32,5 milliards de dollars uniquement sur la réservation d’expériences viticoles », défend un communiqué.
L’entreprise revendique des têtes de gondole tels que champagne Taittinger, la Tour Blanche, les maisons du groupe LVMH (Moët et Chandon, Mercier…), le Château de Pommard et plus de 300 domaines viticoles en Espagne, en Italie et au Portugal qui utilisent sa plateforme. « 71 % des visiteurs qui réservent sur Winalist achètent du vin à l’issue de leur visite et 1/3 d’entre eux dépensent plus de 100 € par personne », appuie encore un communiqué. Winalist se veut donc un outil de gestion permettant à chaque professionnel de gérer son hospitalité. Le prépaiement en ligne des réservations permet d’éviter les non-présentations de visiteurs, et un module de réservation peut intégrer directement sur leur site par les professionnels pour faciliter la gestion globale des plannings. Avec cette nouvelle levée de fonds affiche haut ses ambitions : « devenir le référent du tourisme viticole dans le monde ».