a crise covid, les multiples incendies en Australie ou en Californie, et les gelées françaises n’ont pas facilité la tâche des tonneliers. « Mais l’activité de la tonnellerie française retrouve une bonne dynamique » assure leur fédération, en analysant l’évolution des ventes de ses 58 adhérents de mars 2021 à mars dernier.
Ils ont vendu 503 546 fûts pour un chiffre d’affaires de 391,3 millions d’euros et 1 861 grands contenants pour 31,2 millions d’euros. « Le marché mondial du fût progresse de 2 % en valeur, tout en restant stable en volume. En France, les ventes reculent de 12 %, mais l’export progresse de 9 % ».
La France et les États-Unis restent les deux marchés leaders du secteur, avec 29 % et 27 % des ventes en valeur, et 32 % et 25 % en volume. « Suit l’Italie (8 % en valeur et en volume), qui se détache de l’Espagne (7 % en valeur et en volume) et de l’Australie (7 % en valeur et 6 % en volume). Globalement les autres pays se développent et gagnent en part de marché ».


La Fédération remarque par ailleurs que l’activité grands contenants poursuit son essor. « En unités, le nombre de grands contenants vendus augmente de 21, 6%. Toutes tailles confondues, le volume total représenté en hectolitres augmente de 46,7 %. Le chiffre d’affaires des grands contenants est marqué par une hausse de 22,4 % ».
« Ces premiers résultats post-covid sont de bon augure, souligne Jean-Luc Sylvain, président de la Fédération des Tonneliers de France tout juste réélu à l’unanimité. Une campagne Hémisphère sud satisfaisante et des ventes plus précoces qu’à l’habitude aux États-Unis ont récemment rassuré la profession. Les indicateurs seront au vert si les coûts des matières premières, des énergies et des transports restent contenus. »