La Provence, l’Occitanie, la Vallée du Rhône, la Corse, la Bourgogne, le Beaujolais, la Champagne ou l’Alsace… nos deux télépilotes sont capables d’intervenir dans toutes les régions viticoles » assure Benoît Ad-der-Halden, co-gérant de la nouvelle société Agriobio Drone. L’expert en audits vitivinicoles se lance dans la prestation de services par drone aux côtés du télépilote Arnaud Verzeletti.
Agribio Drone propose d’inspecter les vignes à l’aide d’une caméra multispectrale. « Le drone permet d’inspecter rapidement et avec précision une moyenne de 16 hectares par heure, et d’appréhender le taux de manquants, la vigueur, le stress hydrique ou les maladies ».
Le prestataire peut également semer des couverts végétaux, appliquer des produits biostimulants ou engrais sans autorisation de mise sur le marché (AMM) en terrain plat ou des produits utilisables en agriculture biologique en forte pente. Le drone permet aussi l’épandage de trichogrammes.


Le drone évite les accidents, le tassement des sols, et peut passer par tout temps, notamment après des épisodes pluvieux importants. « Il permet de réduire les émissions de CO2 et remplace, avec précision, les missions confiées en leurs temps aux hélicoptères » ajoute Benoît Ad-der-Halden, qui facture à l’heure, à la journée, à la surface ou à l’opération, en fonction de la difficulté du chantier.
« La priorité absolue est de s’y prendre à l’avance, car la réglementation aérienne nécessite un formalisme rigoureux. Il faut compter en moyenne 1 mois pour obtenir les autorisations de la part de la Direction Générale de l'Aviation Civile et le document appelé « SORA »». Cette autorisation est valable pour l’année civile pour la prestation donnée.