es vendanges 2022 ont été moins généreuses qu’en 2021 pour l’Argentine (10,85 millions d’hectolitres de vin, -13 % par rapport à l’an passé), l’Australie (13,45 millions hl, -5 %), le Chili (12,10 millions hl, -10 %) et le Brésil (3,24 millions hl, -10 %). « Globalement, nous anticipons une baisse de la production de vin en 2022 dans l’hémisphère sud. Ceci n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle » indique en visioconférence de presse, ce 27 avril, Pau Roca, le directeur général de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), précisant que « cette année, nous nous attendons à des vendanges qui reviennent dans les moyennes ». Un retour à l’équilibre qui permettrait de détendre les marchés mondiaux, dans l’expectative face aux conséquences internationales de l’invasion russe de l’Ukraine.
Soulignant qu’« il faut prendre ces statistiques comme étant une estimation préliminaire », Pau Roca indique que la baisse de production en Amérique du Sud est causé par des gels tardifs (en octobre 2021) et des orages de grêle (en décembre 2021 et février 2022). En Océanie, les vendanges sont en hausse avec un retour à la normale pour la Nouvelle-Zélande (3 millions hl, +13 %). En Afrique du Sud, la récolte de 10,65 millions hl serait légèrement supérieure à la moyenne quinquennale. « À l'exception de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud, tous les autres grands pays producteurs de vin de l'hémisphère Sud devraient voir leurs niveaux de production pour 2022 baisser » résume un communiqué de l’OIV.