ans son instruction technique DGAL/SDSPV/2022-241 du 22 mars, le ministère de l’Agriculture rappelle que le rapport de la mission qu’il avait confiée au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et au Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) préconise une « évolution du contenu, de la forme et des modes de diffusion des bulletins de santé du végétal (BSV) » pour en faire un meilleur outil d’aide à la décision à destination des agriculteurs et viticulteurs.
Pour éviter de nouvelles diminutions de crédits alloués au réseau d’épidémiosurveillance, le ministère a lancé un plan d’actions. « Une restructuration du réseau est engagée afin d’obtenir un bulletin plus axé sur l’agroécologie et la protection intégrée des cultures, mentionnant les méthodes de biocontrôle lorsqu’elles sont disponibles » décrit la note.


Pour élargir le champ des lecteurs et favoriser l’interconnexion des réseaux de surveillance biologique, les futurs BSV comprendront également des informations en lien avec la biodiversité, notamment sur les auxiliaires de cultures, et les organismes de quarantaine.
« Il s’agit afin d’étendre les bonnes pratiques déjà mises en œuvre dans certaines régions, d’harmoniser les bulletins dans leur forme et d’en améliorer la lisibilité » poursuit la note.
La maquette Ecophyto 2021 alloue 6,5 millions d’euros à l’amélioration des BSV en 2022 : 6,2 millions au titre des budgets relatifs à l’épidémiosurveillance à répartir entre les différentes Chambres régionales d’agriculture, et 300 000 € pour développer un outil unique de stockage de données.