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La nouvelle aire d'appellation Champagne dévoilée en 2026
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La nouvelle aire d'appellation Champagne dévoilée en 2026

Le travail de la révision de l’aire de l’AOC Champagne se poursuit. Le nouveau parcellaire devrait être connu dans quatre années.
Par Aude Lutun Le 25 mars 2022
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La nouvelle aire d'appellation Champagne dévoilée en 2026
Semblant en veille, le projet de révision de l'aire AOC se poursuit. - crédit photo : CIVC
«

 Cela avance », assure Maxime Toubart, le président du syndicat général des vignerons de Champagne. La révision de l’aire de l’AOC Champagne, qui ne manque pas d’enjeux avec un prix moyen de l’hectare dépassant le million d’euros, est un sujet très suivi. Certains aimeraient qu’elle n’aboutisse jamais, la rareté étant à leurs yeux plus facile à gérer qu’une hypothétique augmentation de la consommation mondiale. Pour d’autres, la Champagne a toujours su gérer sa croissance. Lancé en 2005, ce travail de révision n’a toujours pas abouti. La commission des experts nommés par l’Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) a débuté son travail d’expertise sur le terrain en 2013, pour valider que les parcelles de l’aire AOC méritent bien d'y être et pour déterminer celles qui pourraient y entrer.

« Nous menons un travail de concertation avec l’INAO, poursuit Maxime Toubart. Nous aimerions, par exemple, intégrer les effets du changement climatique. On voit certaines parcelles situées plein sud qui souffrent de sécheresse les années sèches. Qu’en sera-t-il dans trente ans ? Nous sommes en train de retravailler sur un calendrier. Le projet de la nouvelle aire devrait être présenté en 2026 ».

2029

La gestion des probables recours étant estimée à trois ans, la nouvelle aire devrait donc être finalisée en 2029.

 

 

 

 


 

 

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Tous les commentaires (9)
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Alain Le 07 novembre 2024 à 19:09:14
la révision de l'Appellation ne se résume pas à ce que de nouveaux entrants sur le marché s'en mettent plein les poches comme le pensent certains, mais à une sauvegarde de l'Appellation. Si en 1927, il y a donc un siècle personne n'avait pris les décisions qui s'imposaient, la Champagne ne se serait pas développée au point de devenir le moteur économique qu'elle est aujourd'hui. L'intérêt de la révision est de donner un second souffle à l'Appellation, non pas en produisant plus que de besoin, mais en se protégeant. Il faut bien admettre que le vignoble est vieillissant faute de rajeunissement pour des questions purement financières. Bien sûr que ca coûte d'arracher puis replanter, mais cela vat dans les sens d'un maintien en forme du parcellaire champenois parfois usé d'avoir été exagérément gavé pour produire toujours plus et accompagner la demande...... Il faut aussi admettre que le vignoble est malade faute d'avoir absorbé trop de phyto au mépris de sa santé, poussé par des évolutions et modes de conduite suggérés par l'industrie Il faut enfin admettre que le vignoble cède parfois à la paresse faute de ne plus savoir travailler autrement qu'avec des logiciels et qu'à force d'oublier la charrue, l'empreinte racinaire s'étale en surface et ne sait plus puiser ses forces en profondeur, Quid du cour noué, de la flavescence dorée et des autres alarmes en cours? Ce constat résume le pourquoi de la nécessité d'une révision au service de la Champagne viticole en créant une réserve foncière pour le prochain siècle tout en répondant au changement et nouvelles normes à venir. Au pire, si le marché stagne , cela permettra un rajeunissement des terres anciennes qui auront besoin de 10 à 15 ans de repos. Au mieux, si le marché repart de l'avant, cela permettra de développer l'offre sous réserve bien entendu d'obtention de droits de plantation maitrisés. Mais ca vat prendre du temps, il faudra être patient et faire preuve de vigilance afin que les droits ne soient pas absorbés par des structures qui ne soient pas du cru. ( je pense bien sûr aux investisseurs d'ailleurs, type fonds de pension ou gfv n'étant là que pour tirer profit du travail des vrais champenois, dont certains sont étrangers....)
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Juju51 Le 02 avril 2024 à 06:35:56
Je comprends pas le civc sur ce projet, a par justifier leur salaire. N'importe quelle vigneron peu vous le confirmer la champagne aliment parfaitement la demande dans le monde , d'ailleurs elle la montrer c'est dernier année avec des haut mais des bas. Vous allez juste déstabiliser voir mettre en danger la champagne et fragiliser le niveau du marché avec votre projet que personne ne veut !!!! A par les personnes concernées pour les nouvelle air d'appellation qui attendent pour se remplir les poches et vider celle des vignerons actuels?.
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Simone Le 07 décembre 2022 à 14:02:51
Je remarque que les opposants à l'extension de la zone d'appellation sont tous attachés à défendre leur pré carré, c'est à dire leurs intérêts financiers. L'objection climatique est là pour gagner du temps. Elle n'est pas nouvelle ; pourquoi ne pas l'avoir intégrée dans l'étude en cours. Que de personnels employés pour une réflexion qui n'aboutit pas, sans arrêt remise sur le métier, d'argent dépensé en vain pour payer ces spécialistes à cause des vues courtes et pleines de calculs d'un syndicat qui cherche juste à paralyser le projet.
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Serge Régley Le 06 avril 2022 à 13:38:03
PS: l?article parle « d?enjeux » notamment financier au sujet de cette révision. Il s?agit d?une approche parfaitement erronée: le premier combat, qui a mené à l?arrêt du Conseil d?Etat du 29 juillet 1998 a été mené par le Syndicat de la Champagne Auboise est dans la lignée du combat mené par les aubois pour être rattaché à la champagne et de la révolte de 1911 qui a conduit aux lois qui fondent la Champagne actuelle. Aux Riceys, plus grosse commune de Champagne avec 866 ha d?appellation Champagne, et trois AOC, ce sont 70 vignerons, dont d?importantes structures viticoles, qui se sont levés en 2000 pour protester lors de l?enquête publique du PLU pour faire retirer le classement en « espace bois classé » indéfrichable, des parcelles ayant fait l?objet d?une « réorganisation foncière » en 1997, « pour préparé l?avenir » dit l?enquête publique de remembrement, et qui sont ces terres laissées à l?abandon par l?INAO et dites « AOC CHAMPAGNE 1927 ». Ces terres, après examen par une commission de révision indépendante de l?INAO constituée pas des experts , ont vocation, pour une grande partie, à être intégrées dans l?aire définitive de l?AOC CHAMPAGNE, selon l?esprit de l?arrêt du Conseil d? État. Je ne vois nullement l?action de « spéculateurs » dans cette démarche de fond de faire prévaloir les lois organiques de la Champagne et qui l?ont fondée, et telle que le législateur de l?époque a voulu la Champagne.
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Serge Régley Le 04 avril 2022 à 13:02:00
L'affaire de la délimitation de la Champagne est allée en Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative française, dont l'arrêt du 28 juillet 1998 se conclut par "l'NAO a entaché ses décisions d'erreur de droit; que celles-ci doivent être annulées". C'est-à-dire que le travail est à recommencer. Et puis il y avaient encore quelques communes qui ont droit à cette délimitation qui n'avaient pas encore été révisées. Pour ce travail, le Président Patrice LEBRUN du SGV/ODG a donné l'accord à l'INAO en 2003 (il y a 19ans). Et d'autre part cet arrêt du Conseil d'Etat a été rendu en faveur... de justiciables qui ont été floués par le travail de l'INAO de l'époque.. Le problème posé, au regard des précédents qui ont conduit à cette situation ubuesque, est celui de la sincérité de résoudre la délimitation de la Champagne, tant par l'INAO, autorité administrative de tutelle de l'appellation, que par le SGV/ODG, dont la combinaison des deux rôles semble à l'origine de résistances dans l'avancement du dossier. Pour mémoire, l'aire dans une appellation est sa première pierre angulaire, et c'est son sol. Et cette appellation, depuis tant de temps en souffrance, est agressée et phagocytée par des protections environnementales et diverses car elle n'a pas été protégée par un classement depuis les lois qui la définissent.. Or, l'apport de terre "neuves" est un atout fantastique de la Champagne pour les arrachage-replantations sur des terres indemnes de viroses transmises par le sol, indemnes de Cu et de Zn, etc.. riches en humus car la plupart portent des sapins, à un moment où le cahier des charges de l'appellation envisage une possibilité de densité de plantation pour installer des vignes hautes et larges, beaucoup plus économiques à installer en termes de coût de plantation, d'entretien, de main d'?uvre, promues aussi pour leur intérêt environnemental, un projet sympathique en soi, mais dont les replantations de ces vignes en bout de course agronomique seraient replantées sur des terrains contaminés par le court noué et pour d'aucuns usés par la monoculture, alors même que la Champagne dispose de terres neuves, d'une grande richesse agronomique, et saines, voulues par le législateur de l'époque dans les lois organiques qui fondent La Champagne... La lutte constante contre le court-noué et la panachure, c'est dix ans de repos du sol, quand c'est possible, et que l'exploitant le souhaite... Une lutte constante et acharnée de la viticulture française depuis la reconstitution post-phylloxérique. Cette chronologie qui interpelle est la charrue avant les b?ufs, au sens précis comme au sens figuré.. De quoi laisser perplexe..
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Julien Le 28 mars 2022 à 21:13:35
Oui Flo tu a raison, désolé. Je mais sa sur le compte de la "précipitation" et de "l'énervement" encore désolée..bonne journée..
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Flo Le 25 mars 2022 à 22:27:41
Oh la la Julien, ça pique les yeux !
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MG Le 25 mars 2022 à 18:44:27
Suivons la logique du SGV : enlevons l?appellation a ces parcelles situées au sud. Stabilité et partage de la valeur ajoutée sont les axes de développement de la Champagne à une époque ou la concentration des metteurs sur le marché est inquiétante et créera un choc économique.
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Julien Le 25 mars 2022 à 13:18:28
Quelle bêtises pour rester polie, de rouvrir de nouvelle surface en appelation, sa ne rime a rien, la champagne sub viens parfaitement à la demande nation et internationale ça fait déjà des années sans problème, d'ailleurs nous sommes même obligé de restreindre l'appellation pour éviter d'innonder le marché...comme en 2020... Si cela se fait, il y aura une baisse de l'appellation chaque année pour la vendange.. Au final on vendra toujours au temps de bouteille chaque (je l'espère) mais on devra mettre des raisin parterre faut d'une appelation basse tout les ans, sans parler des produits phytosanitaires qui serrons plus utiliser pour le même coût... Franchement j'espère que ça n'aboutira si il doive justifiée le travail il comprend que le temps n'et plus à l'augmentation de surface comme il y a u. Le temps maintenant et de tenir un marché constent, sans le frigilisée avec de nouvelle air, pour des marchés déjà bien Remplir actuellement...
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