Nous avons participé à la création de ce label et nous avons été l’un des moteurs. Aussi, il trouve tout notre soutien » se satisfait Ronald Knoche, vice-président de France Agri-voltaïsme. Le label agrivoltaïsme est défini par un référentiel Afnor qui vise à certifier une activité photovoltaïque qui rend un service à l’activité agricole. En viticulture, ce service correspond notamment à la fonction de protection contre les aléas climatiques (gel, grêle, chaleur...) comme ont pu le démontrer les essais de Piolenc dans le Vaucluse et ceux de l’Inra de Pech Rouge dans l’Aude.
Le référentiel précise un certain nombre de critères pour obtenir le label. Le taux de couverture est ainsi limité à 50 % maximum de la surface cultivée. Par ailleurs, l’occupation au sol de l’installation doit être inférieure à 10 % de la surface sous structure photovoltaïque.
Pour prouver le service agricole de la surface photovoltaïque, une zone témoin doit être mise en place. Un moyen de prouver les bénéfices de l’installation en apportant une comparaison entre une culture nue et une culture sous ombrière au regard d’un aléas climatique par exemple.
« Ce label vise à éviter les dérives dans le monde agricole. Il faut savoir se réglementer et tenir compte des aspects sociétaux pour faire en sorte que l’agrivoltaïsme se développe » commente Ronald Knoche. Ce dernier précise que ce référentiel est une première étape. Pour Ronald Knoche, il doit évoluer au regard des expériences pratiques. Par ailleurs, en 2022, des précisions devraient être apportées pour un label agrivoltaïsme culture et un label agrivoltaïsme élevage de manière à tenir compte des spécificités de chaque production.



