Pré-séries

Deux nouveaux chenillards viticoles autonomes et électriques

’E40 d’Amos Industrie attend son chauffeur

Spécialiste bourguignon du chenillard, Amos Industrie se lance dans l’électrique avec l’E40, un chenillard de 40 ch et de 800 kg. Le constructeur annonce 3 à 5 heures d’autonomie en fonction des travaux et de la portance. Les batteries sont disposées sur tiroirs pour être interchangeables.

Automoteur à poste réversible, l’E40 dispose d’un relevage 3 points et d’une centrale hydraulique en option pour embarquer des outils de forte puissance. Une centrale électrique est en développement pour des outils électriques moins exigeants, comme des interceps.

Ce chenillard possède un poste de conduite et pourra être commande à distance. Amos Industrie ambitionne de le commercialiser en fin d’année prochaine.

Le Jo de Naïo s’émancipe

Bien connu pour son robot enjambeur Ted, Naïo présente un prototype de chenillard autonome électrique. Son nom : « Jo ».

Destiné aux vignes étroites, (1m à 1,35 m), cet engin compact a été conçu avec l’interprofession champenoise. Dans un premier temps, il sera dédié au travail des sols. Mais Naïo pousse l’ambition plus loin. « À terme, nous souhaitons un robot véritablement polyvalent, pouvant servir d’aide à la plantation, de siège de taille, ou encore de tondeuse », annonce Romain Ducharme, référent technique.

Autre spécificité, et non des moindres : « ce chenillard sera apte à travailler en autonomie totale, donc sans opérateur à proximité, jusqu’à 2,1 km/h ». Une pré-série sera lancée l’an prochain.