es moyens de lutte contre le gel ne sont pas donnés. A Léognan, en Gironde, la petite société Hydromotion distribue des capteurs de température et d’humidité à faible coût.
« L’objectif est que les vignerons puissent en acheter davantage pour mailler leurs parcelles à plus fine échelle et allumer leurs bougies au bon endroit au bon moment » détaille Hélène Lardin, qui commercialisera une nouvelle solution en mars, une fois ses derniers essais réalisés au Château Haute-Nauve et dans un vignoble voisin, à Saint-Laurent des Combes.
Le capteur fonctionne sur pile, « d’une durée de vie d’au moins 10 ans ». Installé à hauteur du feuillage à l’aide d’un simple serflex, il recueille et envoie ses informations de télémétrie en radio LoRaWan vers une plateforme accessible sur l’ordinateur ou le smartphone du vigneron.
« Des alertes sont envoyées par SMS lorsque les conditions météos se dégradent en deçà du seuil qu’il a préalablement programmé » reprend la gérante d’Hydromotion, qui songe également à développer une petite mallette à installer dans un véhicule ou un tracteur.
Au Château Haute-Nauve, Marie-Anne Reynier déclenchera ses tours antigel et allumera ses bougies à 2°C. Une fois le risque de gel passé, elle pourra utiliser ses capteurs pour comparer les microclimats de ses parcelles.
Pour l’heure, Hélène Landrin se fournit chez Sensing labs, un fabricant français, et travaille encore sur son prix de commercialisation, en veille permanente, de solution encore plus appropriées et abordables.