menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Gens du vin / 180 litres de vin par et par poilu dans les tranchées
180 litres de vin par et par poilu dans les tranchées
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

2021 dans le rétroviseur
180 litres de vin par et par poilu dans les tranchées

[Article paru le 11 novembre 2021] Imposants, les chiffres de la consommation de vin dans les tranchées sont incarnés dans la chair des poilus et des négociants dans cette bande dessinée.
Par Alexandre Abellan Le 25 décembre 2021
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
180 litres de vin par et par poilu dans les tranchées
T

ire au flanc tirant profit de la première guerre mondiale, le négociant en vin Ferdinand Tirancourt est l’antihéros de Pinard de guerre, album écrit par Philippe Pelaez et dessiné par Francis Porcel dans la collection Grand Angle (éditions Bamboo : 64 pages pour 14,90 €). Ayant feinté la mobilisation en se faisant passer pour éclopé, Ferdinand Tirancourt fait prospérer son activité de fournisseur de vins des soldats du front. Les poilus étant abreuvés jusqu’à plus soif pour avoir le courage de rester et attaquer. « Quand elle a eu son quart, la bleusaille ne tremble plus, mais agrippe son fusil. A la demi-bouteille, elle commence à lever la tête au-dessus de la tranchée. Après un litron, quand il faut partir à l’assaut, le tire-au flanc se transforme en héros » indique Ferdinand Tirancourt dans l’album.

Personnage antipathique, ce négociant reste un profiteur de guerre se définissant comme un « charlatan de profession », ajoutant à son vin d’Algérie de l’« alcool à bruler pour la force, de la fuchsine pour la robe et un peu d’eau-de-vie ». Quittant Bercy pour livrer des tonneaux au début de la BD, Ferdinand Tirancourt se retrouve coincé par un coup du sort dans une tranchée devenue avant-poste. L’occasion d’une prise de conscience inattendue pour lui : « il m’a fallu vivre dans vos tranchées pour comprendre que mon pinard était beaucoup plus qu’une activité pécuniaire. Il m’a fallu voir votre misère pour comprendre que j’œuvrais pour le bien de l’humanité. »

La vinasse des bidasses

Au-delà du parcours de rédemption de leur héros, les auteurs utilisent cet album pour donner corps aux incroyables chiffres de consommation de vin durant 14-18. Au total, on estime que 15 millions hectolitres de vin ont été distribués par l’armée française lors du conflit. Pivot de la ration quotidienne des poilus, le quart de rouge distribué en 1914 (soit 25 cl) passe à la fillette en 1915 (37,5 cl), puis au demi-litre en 1916 et finalement au litre en 1918. Et ce sans compter le seizième de litre d’eau de vie (6,25 cl).

L’histoire de cet album se poursuivra dans un deuxième tome : Bagnard de guerre.



 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Dordogne / Gironde / Lot-et-Garonne ... - CDI DE CORGNOL & AGNES
Bouches-du-Rhône - CDI Château de Calavon
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Gens du vin
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé