e qui marque : c’est la détermination. La détermination affichée aussi bien en Champagne qu’à Bordeaux à conduire la transition environnementale quelque soit le contexte économique. Les objectifs ont été fixés, la route tracée, la machine lancée. Cette détermination fait honneur à la filière viticole qui ne baisse pas les bras, malgré un contexte économique, diplomatique, sanitaire difficile. Cette détermination montre l’engagement à chercher ce difficile équilibre entre rentabilité économique et changement de modèle de production.
Cette détermination sera peut-être mise à rude épreuve. Elle pourrait même s’émousser. La remise en question de l’efficacité du subventionnement de la transition écologique en agriculture par les instances comme la cour des comptes mais aussi dans les médias comme l’enquête de France Inter publiée ce jour est un risque de démobilisation. A cela s’ajoute l’incertitude qui désormais pèse sur le subventionnement européen de la promotion des produits viticoles, suite à l’adoption du plan cancer par la commission spéciale du Parlement européen.
Si l’accompagnement à la transition écologique du vignoble venait à s’alléger et que celui visant à soutenir la commercialisation se dissipait, la filière viticole aurait un sacré un défi à relever. Et ce serait certainement tout un modèle de gouvernance, d’organisation et de financement qui serait à bâtir. La détermination serait alors plus que jamais nécessaire !