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Le vignoble bordelais veut être une "partie prenante" de PestiRiv, "ni plus, ni moins"
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Sans coup fourré
Le vignoble bordelais veut être une "partie prenante" de PestiRiv, "ni plus, ni moins"

L’interprofession des vins de Bordeaux attend des rendez-vous avec l’ANSES pour lever les inconnues méthodologiques de l’étude d’exposition des riverains de zones viticoles aux phytos. Sans se faire d’illusion sur la communication qui sera faite des résultats.
Par Alexandre Abellan Le 04 novembre 2021
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Le vignoble bordelais veut être une
« On n’a rien à cacher, nos vignes sont dehors » martèle Bernard Farges ce 3 novembre. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)
L

e Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux (CIVB) organisant des réunions de terrain pour aller à l’écoute de sa filière cette fin d’année, le sujet de PestiRiv est inévitablement remonté parmi les sujets de préoccupation de la filière. Ainsi, ce 3 novembre à Planète Bordeaux, des vignerons se sont inquiétés de la méthodologie et des objectifs de cette étude d’exposition des riverains de zones viticoles et non viticoles à 50 pesticides qui sera menée en 2021-2022 par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) et l'agence nationale de santé publique (Santé Publique France) sur six bassins viticoles (avec 3 350 participants adultes et enfants).

Avec un tiers des 1 500 sites, le vignoble bordelais craint des « biais méthodologiques » le ciblant de nouveau alors que l’étude est nationale. Malgré les dénégations et explications des agences sanitaires, la filière vin annonce nationalement qu’elle ne collaborera pas à l’étude PestiRiv sans concertation préalable. Suivant cette ligne, le CIVB précise attendre des réponses de la part de l’ANSES (sur la méthodologie, les parties prenantes, la gestion de la communication…). Indiquant avoir participé à de premières réunions préliminaires il y a 18 mois, pour lancer une étude préliminaire de faisabilité (à Bordeaux et en Champagne), Bernard Farges, le président du CIVB, regrette que les échanges aient été coupés depuis. Alors que des réunions d’échange doivent prochainement avoir lieu, « nous posons juste des questions, nous attendons des réponses comme les autres parties prenantes » pointe Bernard Farges, ajoutant que « l’on veut toujours être partie prenante, ni plus, ni moins » dans le cadre de PestiRiv.

Perdant/perdant

« Vous aurez noté qu’à chaque fois qu’il y a eu des analyses sur les résidus de produits phytos dans les vins. Quel que soit le niveau de résidu, qu’il soit 1 500, 800 ou 500 fois en dessous de la norme, c’est pareil. C’est pareil » martèle le viticulteur, pour qui « cette étude c’est perdant/perdant. Sans doute la communication faite par l’ANSES sera scientifique et factuelle. L’interprétation faite par d’autre sera différente ».

 

 

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