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Provence
Comment ces viticulteurs améliorent la qualité de l’air

Dans le Var, les partenaires du projet Agr’air ont trouvé plusieurs alternatives à l’émission de particules fines et de gaz à effet de serre. Le broyage des ceps de vigne et l’utilisation de compost en font partie.
Par Marion Bazireau Le 27 septembre 2021
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Comment ces viticulteurs améliorent la qualité de l’air
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auréat d’un appel à projets lancé pour quatre ans par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Agr’air a réuni les viticulteurs du Hameau de Carcès, la Chambre d'Agriculture du Var, et le Centre régional d'agrométéorologie. Pour réduire les émissions de polluants atmosphériques et favoriser la qualité de l'air, les partenaires ont travaillé sur trois leviers.

« Nous avons d’abord formé les conducteurs à la conduite économique et fait passer tous les tracteurs au banc d’essai moteur pour réduire les gaz à effet de serre » détaille Nelly Joubert, responsable du pôle environnement de la Chambre et animatrice du projet.

« Nous avons aussi trouvé une alternative au brûlage des ceps de vigne pour éviter l’émission de particules fines, explique Jean-Alain Marcel, viticulteur à la coopérative. Nous nous sommes rapprochés de la centrale de biomasse de Brignoles et avons réalisés des essais très concluants de broyage et de restitution en énergie électrique. »

La Chambre d’Agriculture du Var tente de déployer cette pratique à une échelle plus large, incluant la Provence Verte et le Centre du département.

Compost et déchets verts

En parallèle, les partenaires ont testé l’enherbement et l’usage de compost et de broyats de déchets verts pour limiter les émissions d’ammoniac liées aux engrais minéraux. Les adhérents ont pu profiter de l’expérience du viticulteur Gilles Millo, qui réalisait déjà son compost. « J’en mets 100 tonnes/ha sur mes parcelles à sol battant et je vois vraiment la différence sur l’hydrologie. Ils sont beaucoup moins sensibles à la sécheresse ».

Sur des parcelles plus riches, 10 tonnes suffisent. Cette pratique contribue à renforcer la résilience de la vigne face au changement climatique.

 

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