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Changement climatique
Il est encore temps de demander un audit carbone à très bas coût

Le dispositif est destiné aux agriculteurs et viticulteurs installés depuis moins de 5 ans. Pour moins de 200€, un conseiller interviendra sur leur exploitation pour leur remettre un plan d’action et les aider à obtenir le label « Bas Carbone ».
Par Marion Bazireau Le 27 août 2021
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Il est encore temps de demander un audit carbone à très bas coût
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’Agence de la transition écologique (Ademe) et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont lancé en décembre dernier l’appel à projets « Bon Diagnostic Carbone ».

« Le dispositif est destiné aux agriculteurs et viticulteurs installés depuis moins de 5 ans. Il va financer la réalisation d’un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre de leur exploitation pour les aider à prendre le virage de la transition agroécologique » explique le ministère, visant la mise en œuvre de 5000 bilans en 2 ans.

195 euros pour les viticulteurs

Pour inciter les exploitants à se lancer, l’Etat finance 90 % des dépenses. 195 € restent à la charge des agriculteurs.

Comme beaucoup d’autres, la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône réalisera de premiers audits après les vendanges. « Deux vignerons sont déjà intéressés », indique Romain Gateau, conseiller en charge du dossier pour la viticulture.

Le budget qui lui été alloué lui permet d’assurer trois audits supplémentaires. Pour attirer les candidats, Romain Gateau rappelle que le dispositif peut déboucher sur la labellisation carbone de l’exploitation, avec un impact sur son image et ses revenus, « sous réserve de validation par le ministère de l’Environnement ».

Quoiqu’il en soit, le conseiller dédiera en pratique entre 3 et 4 jours à chaque exploitation, « à la fois sur le terrain et au bureau pour éplucher les factures d’électricité, de gaz, d’intrants, ou d’engrais ». En option, il pourra analyser la vulnérabilité du système de production au changement climatique et faire réaliser des analyses de sol.

Une fois l’état des lieux des émissions de gaz à effet de serre et du potentiel de stockage carbone réalisé, il remettra un plan d’action au viticulteur, en tâchant d’optimiser ses charges d’exploitation. « Nous pourrons par exemple travailler sur la gestion du froid, ou la mise en place de couverts végétaux »  illustre Romain Gateau.

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