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n France, l’une des toutes premières exploitations viticoles à avoir tenté l’expérience de l’Escape Game est la propriété de Vincent Couly, jeune vigneron ligérien. C’était en 2018. Et depuis, cette offre de loisir a fait des émules dans les régions viticoles. Mais, si Vincent Couly a imaginé seul le scenario de son Escape Game, ce n’est pas forcément un exercice à la portée de tout un chacun. Surtout quand on est davantage intéressé par le travail à la vigne et au chai…
Wine Gaming vient de lancer une solution quasiment clé en main. « Nous proposons un jeu sur mesure qui répond aux objectifs de chaque domaine. Il s’agit d’un outil pédagogique qui va permettre de faire découvrir l’histoire du domaine, ses valeurs, la gamme de vin, les méthodes de vinification » indique Bertrand Castaing, de Wine Gaming. Plus concrètement, Wine Gaming scénarise le jeu, livre les meubles et les décors nécessaires au jeu… Le principe de l’escape game reste cependant toujours identique : les participants doivent découvrir une série de symboles nécessaires à l’ouverture d’un cryptex contenant une bouteille. « Il faut compter en trois et quatre mois de travail avant la livraison définitive » précise Bertrand Castaing. Et prévoir une enveloppe d’environ 15 000 euros.
Trois domaines se sont lancés dans l'aventure : le Domaine Morel en Champagne, le domaine Bellevue de Tayac à Margaux et le domaine du Mas d'Intras. Dans ce dernier, le Wine Gaming a été lancé cet été. Le 15 juillet très précisément. « Nous avons refait le caveau il y a deux ans et nous avions de la place pour accueillir du public » explique Marie-Julienne Pradal, vigneronne du domaine. Il est en effet nécessaire d’avoir un espace dédié au jeu. L’été a permis de tester le jeu et notamment d’ajuster sa durée. « Au début, il durait 2 heures, nous avons donc ajusté le scénario pour que le temps nécessaire soit réduit à maximum 1h30 » précise-t-elle. Le Wine gaming est pour le domaine, l’opportunité de transmettre à la clientèle « l’histoire familiale, le travail en bio à la vigne, l’utilisation de bouteilles allégées… » explique Marie-Julienne Pradal. « C’est un véritable outil de communication et de fidélisation ».
Quel bilan pour ce premier été de commercialisation ? « Il est très bon. Les retours sont excellents et nos clients ne voient pas le temps passer. Nous nous demandions si nous pourrions transformer la participation au jeu en achat au caveau. Nous tarifions le jeu à 60 euros pour 4 à 6 participants. Ce n’est pas un prix rentable car nous considérons l’Escape game comme un moyen de promotion pour vendre nos vins. Or nous constatons que les clients restent après le jeu et achètent nos vins » explique Marie-Julienne Pradal. Pari gagné !
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