près les titres de master of wine et de master sommelier, voici venu celui de maître caviste. « Mis à part le concours du Meilleur Caviste de France, organisé par le Syndicat des Cavistes Professionnels (SCP), il n’existe pas de titre pour définir le professionnalisme du caviste » constate dans un communiqué Cyril Coniglio, le meilleur Caviste de France 2018 et vice-président de la Fédération des Cavistes Indépendants (FCI).
Soulignant qu’aucune formation ne permet d’appréhender l’ensemble du métier de caviste, de la connaissance du vin aux enjeux administratifs ou logistiques, la FCI propose « un label distinctif et qualitatif pour que le métier ne soit pas galvaudé ».
Pour prétendre à ce titre, les candidats doivent respecter la charte du maître caviste, qui repose sur sept points : « l’ancienneté (exercer le métier de caviste depuis plus de 10 ans), les connaissances (se tenir au courant de l’actualité de la profession), la formation (ateliers pour ses clients et ses collaborateurs), la transmission (diffuser le savoir-boire avec modération), la sélection (gamme cohérente axée à plus de 7 0% sur des producteurs "artisans"), l’humain (rencontrer ses fournisseurs régulièrement dans les vignobles et les salons) et l’implication (véhiculer une bonne image de la profession) ».
Souhaitant une reconnaissance par les pouvoirs publics de ce label, la FCI souligne que « le titre Maître Caviste est un titre officiel. Il n’est pas donné à tout le monde ». Neuf premiers « maîtres cavistes » sont « validés » à date par une commission constituée de trois meilleurs cavistes de France (Stéphane Alberti, Philippe Schlick et Cyril Coniglio) et suivie par Patrick Jourdain, le président du SCP, et Jean Guizard, le président de la FCI. De prochains audits sont prévus dès janvier 2021.