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"Ce n’est pas à Quali-Bordeaux d’être plus strict, mais aux ODG"
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Alexandra Pensivy
"Ce n’est pas à Quali-Bordeaux d’être plus strict, mais aux ODG"

Face aux demandes de sévérité accrue dans les taux de conformité, la première négociante à présider l’organisme de d'inspection rappelle être la cheville ouvrière des plans de contrôle des AOC adhérentes.
Par Alexandre Abellan Le 18 décembre 2020
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vec la crise commerciale qu’affrontent les vins de Bordeaux, « j’entends souvent que Quali-Bordeaux doit être plus sévère dans ces contrôles. Ce n’est pas à Quali-Bordeaux d’être plus strict, mais aux ODG de le demander dans leurs plans de contrôle » explique l’œnologue Alexandra Pensivy, la nouvelle présidente de l’organisme d'inspection de 18 Organismes de Défense et de Gestion (ODG) pour 41 cahiers des charges à Bordeaux et de Bergerac* et le suivi de 7 577 opérateurs (pour 8 400 prélèvements annuels, en plus des contrôles à la propriété).

Première représentante du négoce à occuper ce mandat, depuis ce premier décembre, la responsable des achats vins de la maison Hébrard connaît bien Quali-Bordeaux, siégeant à son conseil d’administration depuis 2017 et en étant depuis 2018 la vice-présidente. Alexandra Pensivy relève l’origine collective de l’association Quali-Bordeaux, fondée par le vignoble et le négoce le 15 juin 2007 pour répondre à la réforme des agréments de 2008.

Nous sommes là pour appliquer

« Nos clients sont les ODG, nous sommes là pour appliquer ce qu’ils ont décidé dans leurs cahiers des charges et leurs plans de contrôle » indique Alexandra Pensivy, qui souligne que Quali-Bordeaux est « capable d’appliquer des critères plus stricts à la demande des ODG ». Les réflexions en la matière vont bon train, un groupe de travail sur les profils produits s’étant constitué au sein de la commission technique du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB).

« Les taux de conformités sont globalement très bons, la prise de conscience actuelle porte surtout sur le questionnement du "profil vin" attendu par les consommateurs selon les différentes AOC de notre région. C'est pour cela que la commission technique du CIVB travaille là-dessus. Et c'est également mon sentiment à titre de représentante du négoce, je pense que nous avons plus un problème de profil qu'un problème de qualité » souligne la présidente de Quali-Bordeaux, qui estime que « les progrès de ces 15 dernières années sont importants, nous devons tous (les différentes familles de la filière) se poser la question de ce que souhaite le consommateur. Sans doute un peu plus que ce que nous avons fait jusqu'ici. »

Spécialiste qualité

Ayant obtenu une maîtrise de biochimie en 1998 à la faculté de Bordeaux, Alexandra Pensivy a d’abord réalisé un stage au laboratoire d’analyses de la Direction Générale de Répression des Fraudes (DGCCRF) avant de rejoindre le négociant Ginestet. D’abord au sein de son service qualité (normes ISO, IFS et BRC), puis au service des achats (avec l’obtention du diplôme national d’œnologue en 2008). Elle rejoint la maison Bouey de 2013 à 2019, puis la maison Hebrard ce début 2020.

 

* : Quali-Bordeaux suit l’ODG Bordeaux, le Conseil des Vins de Saint-Emilion, l’ODG Médoc, Haut-Médoc et Listrac, la Fédération des Vins de Bergerac et de Duras… Soit 80 AOC, 1 vin IGP et une indication géographique en spiritueux.

Certification Haute Valeur Environnementale (HVE)

« Quali-Bordeaux a créé en juin 2018, une filiale QB-Vérification qui est, entre autres, reconnu organisme référent pour la certification environnementale HVE depuis début décembre 2020 » indique Alexandra Pensivy, « nous souhaitons développer cette activité au sein de QB-Vérification ».

 

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Tous les commentaires (1)
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gz Le 18 décembre 2020 à 20:19:19
y a pas besoin d'être plus sévère avec les Bordeaux, il faut juste en produire 1 MILLION D'HECTOLITRES DE MOINS chaque année !!! après, ça ira beaucoup mieux pour tout le monde (niveau prix des vins), et on supportera bien mieux les contrôles (nécessaires)... il faut donc arracher 20.000 hectares! ou les convertir en IGP : y a pas le choix... le plus simple et le moins couteux est donc de faire de l'IGP de l'atlantique...Il faut le dire et développer ce marché...
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