a crise n’a pas contrarié les plans de la société rémoise VitiBot. Agée de seulement cinq ans, elle compte déjà 50 collaborateurs et vient de lever 11 millions d’euros pour poursuivre le développement et la commercialisation de Bakus, son robot enjambeur 100% électrique et autonome.
« Après une première levée de fonds de 3 millions d’Euros en 2018, VitiBot a renouvelé la confiance de ses partenaires historiques, vignerons, coopératives, Maisons de Champagne, et prestataires viticoles. VitiBot a également su démontrer l’efficacité de son robot enjambeur Bakus auprès de nouveaux partenaires en Champagne, en Bourgogne, dans le Bordelais, en Provence et en Val de Loire » liste le communiqué de la société.
Roederer, Martell Mumm Perrier-Jouët, Laurent-Perrier, Piper-Heisieck et Charles Heidsieck font partie des investisseurs. Ils sont aussi membres du Comité Stratégique de l’entreprise.
VitiBot commercialise deux modèles de Bakus dotés d’une gamme modulaire d’outils de travail du sol. Le premier P75b, « b » pour « bas », mesure 1,75 m de large et peut enjamber une végétation haute d’1,75 m. Le second, « h » pour « haut » mesure 1,95 m de large pour 2,20 m de haut.
Le robot enjambeur peut donc partir à la conquête de tous les vignobles. « VitiBot prévoit d’élargir son déploiement vers l’international dès 2022 » annonce d’ailleurs le communiqué.
Un projet de pose de panneaux récupérateurs devrait bientôt lui permettre de pulvériser de manière confinée. Dans un futur proche, Bakus devrait en plus être capable de capter plusieurs types de données pour aider les viticulteurs dans leurs prises de décisions.