Entreprise
De Sangosse a de belles ambitions pour le biocontrôle de la vigne

De Sangosse estime que d’ici 2030, le biocontrôle représentera 50 à 60 % du marché vigne. La firme qui a déjà un portefeuille bien fourni continue de développer sa gamme et lance deux nouveautés pour la prochaine campagne.
Ce 22 octobre, De Sangosse a présenté à la presse agricole ses ambitions à l’horizon 2030. La firme pionnière et leader sur le marché des biosolutions : biocontrôle, biostimulants, biofertilisants et adjuvants a de belles perspectives devant elle, notamment en vigne. Sur un marché global du biocontrôle évalué à 6,5 % des hectares développés en 2019, la vigne est l’une des cultures sur lequel il se développe le plus puisqu’il y représente déjà 20 %. Et ce n’est pas fini. « Pour la vigne, on estime que le biocontrôle représentera 35 % du marché en 2025 et 50 à 60 % en 2030 », a expliqué Christophe Maquin, directeur marketing et du développement.
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Pour cela la firme peut compter sur un portefeuille de produits de biocontrôle déjà bien fourni. Parmi les produits phares de sa gamme : le LBG-01F34 à base de phosphonate de potassium. « Il pèse aujourd’hui 10 % du marché des antimildious et il est appliqué sur environ 500 000 ha », a expliqué Aurélie Morin, global marketing et projects manager pour les produits de protection des plantes. La firme va donc poursuivre le développement de ce produit. Et pour la campagne 2021 elle lance une nouveauté : le pack LB-L qui contient 10 l de LBG-01F34 et 4,5 l de SVL-008, un biostimulant à base de dérivés de saccharose et de cuivre. Ce pack permet de traiter 2,5 ha de vigne. « Le SVL-008 va booster la vitalité de la plante et donc maximiser l’action du LBG qui est un produit systémique. Plus la plante est vigoureuse, mieux le LBG va circuler », a détaillé Aurélie Morin.
Autre produit de biocontrôle bien connu des viticulteurs : Armicarb à base de bicarbonate de potassium qui permet de lutter contre l’oïdium et le botrytis. « C’est un produit dont la croissance est continue », a précisé Aurélie Morin. Contre l’oïdium, De Sangosse a lancé l’an passé le Whisper, le premier soufre d’origine biosourcée. « Il a déjà reçu une très bonne adhésion des viticulteurs. Nous allons continuer à promouvoir son originalité », a poursuivi Aurélie Morin.
Contre les tordeuses, De Sangosse a innové il y a quelques années en lançant les Puffer, des diffuseurs de phéromones qui se présentent sous la forme d’une cabine dans laquelle se trouve un aérosol qui diffuse la phéromone. Il n’en faut que 2,5 en moyenne et 4 au maximum pour couvrir un hectare. Jusqu’à présent il ne permettait de contrôler que l’eudémis. Mais pour la prochaine campagne De Sangosse lance le Puffer LB-EA qui permet de contrôler à la fois l’eudémis et la cochylis. Et elle a dans les tuyaux d’autres produits, notamment une solution pour lutter contre les cicadelles. « Aujourd’hui nous avons la gamme de biocontrôle la plus large en vigne et couvrons 500 000 à 600 000 ha. Notre objectif est d’arriver à 1 million d’hectares d’ici 5 ans », a expliqué Aurélie Morin.
Sur le marché des adjuvant De Sangosse a lancé pour la campagne 2020, LE 846, le premier adjuvant thixotrope qui booste l’efficacité des fongicides et permet d’en réduire les doses. « En vigne, il a été appliqué sur 50 000 à 70 000 ha » a précisé Jean-Marc Saurel, Global marketing et Project manager adjuvants.