menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / L’IGP Oc assouplit les conditions d'accès au label
L’IGP Oc assouplit les conditions d'accès au label
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Face à la contestation
L’IGP Oc assouplit les conditions d'accès au label

Le syndicat des vins de pays d’Oc instaure des quotas par couleur pour la certification en IGP pays d’Oc. Les producteurs ne peuvent labelliser que 30 % de leur BIC (Besoin Individuel en Certification), calculé sur leur historique de vente et stock en fin de campagne.
Par Michèle Trévoux Le 22 octobre 2020
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
L’IGP Oc assouplit les conditions d'accès au label
F

ace à la grogne des directeurs de cave, le syndicat de l’IGP Pays d’Oc a revu sa copie. Pour équilibrer l’offre et la demande, le syndicat avait exigé qu’en ce début de campagne, toute demande de certification en IGP pays d’Oc soit accompagnée d’un contrat d’achat. Cette mesure avait provoqué le tollé des directeurs de cave, qui craignaient que cette contrainte génère un encombrement au niveau des labels et un allongement des délais pour l’expédition des vins, notamment les rosés, quasiment en rupture en fin de campagne. Lors d’un conseil d’administration le 9 octobre dernier, le syndicat a décidé d’assouplir cette mesure et de lui substituer le dispositif BIC (Besoin Individuel en Certification). Consultable sur le compte DECLAVITI (INTEROC), ce BIC est calculé, par couleur, sur la base de l’historique de commercialisation de chaque producteur et du niveau de stock souhaité en fin de campagne. Pour le démarrage de cette campagne, les producteurs ne pourront soumettre au label que 30% de leur volume de BIC par couleur. Tant qu’ils restent dans ce quota, ils peuvent présenter leurs demandes de certification sans fournir un contrat d’achat à son dossier. Pour tout dépassement, le contrat sera exigé.

Lourdeur administrative

« C’est un assouplissement par rapport à la mesure initiale, mais cela reste une contrainte de plus. Que se passe-t-il si je dépasse mon quota de quelques centaines d’hl ? Selon le volume des cuves, on ne va pas forcément tomber juste », souligne Olivier Plut, le directeur de la coopérative Clochers et Terroirs à Puilacher. A Florensac, son collègue Stéphane Roques n’est pas plus convaincu : « C’est encore une lourdeur administrative pour nous mais également pour l’équipe du syndicat. J’ai des clients, notamment à l’export qui ne comprennent pas pourquoi on ne peut pas les livrer plus rapidement. Aujourd’hui, il faut quasiment un mois et demi pour obtenir le label. Un vin qui n’est pas bon, aujourd’hui, il ne se vend plus. Le marché s’auto-régule », estime-t-il.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé