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La déconsommation première ennemie des vins de Bordeaux
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Pourquoi cette baisse ?
La déconsommation première ennemie des vins de Bordeaux

La consommateurs qui cessent de boire des Bordeaux ne le font pas au profit d'autres vins. L'abstinence est en réalité la principale explication de la baisse des achats.
Par Bertrand Collard Le 12 mars 2020
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La déconsommation première ennemie des vins de Bordeaux
V

ers quoi se tournent les consommateurs qui abandonnent les Bordeaux rouges ? Le conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) a posé la question à Kantar qui suit la consommation des Français à leur domicile.

Deux grosses surprises

En réponse, « nous avons eu deux grosses surprises, reconnait Julie Ramaud Texier, directrice marketing de l’intreprofession. Nos concurrents ne sont pas les autres vins : c’est la déconsommation et la bière. Sur 100 verres de bordeaux rouges perdus, 64 sont de la perte sèche ; ils ne sont remplacés par aucune autre boisson alcoolisée. Quatre seulement sont remplacés par d’autres vins. Le reste est allé vers des bières kraft. »

Parmi ces Français qui réduisent ou cessent leur consommation de bordeaux, la plupart affirment être des consommateurs modérés de vin. Pour Bernard Farges, président de l’interprofession de vins de Bordeaux, il y va de l’avenir de la filière de les retenir. « Nos amis Bourguignons s’inquiètent aussi de la déconsommation. L’ensemble de la filière viticole française doit réagir si elle veut rester prospère et dynamique », explique-t-il.

Miser sur l'artisanat

Quant aux consommateurs attirés par les bières artisanales, la filière devrait aussi pouvoir les faire revenir. « 80 % des vins de Bordeaux sont issus d’un artisanat local qui entretient un lien respectueux avec le reste de la société. Il y a là un axe important à creuser pour la changer la perception que les consommateurs ont de nos vins », affirme Alan Sichel, vice-président du CIVB.

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