ur la campagne 2018-2019, l’écrasante majorité des transactions en vrac de vins Pays d’Oc a été réalisée en conventionnel : 96 % des 5,1 millions d’hectolitres du millésime 2018 enregistrés par l'interprofession de l’indication géographique protégée (Interoc). Plutôt exploitées en vente directe embouteillée*, les démarches environnementales représentent une niche en vrac : 2 % des volumes sont certifiés bio, 1 % en conversion bio (comptes 2 et 3, valorisés sous le logo en Conversion vers l’Agriculture Biologique, CAB) et 1 % en viticulture raisonnée (Haute Valeur Environnementale, Terra Vitis, Vignerons en Développement Durable…).
Face à une forte demande, cette offre permet d’afficher de très belles valorisations sur le millésime 2018 (voir infographie ci-dessous). Alors que le cours moyen d’un vin conventionnel s’établit à 90 €/hl (toutes couleurs confondues), ce prix monte à 96 €/hl en VDD et HVE (+6 % de valorisation par rapport au conventionnel), à 103 €/hl en Terra Vitis (+14 %), 132 €/hl en CAB compte 2 (+47 %), 154 €/hl en CAB de compte 3 (+71 %) et 174 €/hl en bio certifiés (+89 %).


Face à cette diversité de labels et d’engagements environnementaux, Interoc ne veut pas tomber dans la guerre de chapelles. Dans un communiqué, l’interprofession se présente en soutien « sans clivage » appelant aux « conversions vers l'ensemble des pratiques garantissent au consommateur des vins issus d'exploitations engagées dans une démarche de développement durable ».
* : Le vrac ne représente que 26 % des débouchés commerciaux du bio en Pays d’Oc. L’IGP représentant un cinquième des vins bio commercialisés en France.