nsultes, jets de pierre, destruction de matériel, appel à interdire l’utilisation du tracteur le dimanche… l’agribashing est, comme dans toutes les campagnes françaises, le quotidien de nombreux vignerons de l’Aude. Ce climat de tension est mis aux centres des débats des réunions de secteurs organisées par le Syndicat des Vignerons de l’Aude en ce moment. Et Frédéric Rouanet, leur président, en tire trois axes d’action principaux.
Le premier est de poursuivre le travail avec les institutions territoriales pour communiquer sur le métier de vigneron. Le Conseil général de l’Aude finance notamment une campagne de communication pour valoriser la mise en place de la confusion sexuelle dans le département.


Le second donne une responsabilité aux vignerons. « C’est à nous de donner la bonne information. Par exemple, les analyses d’urines sur le glyphosate mesurent en fait l’acide aminométhylphosphonique (AMPA) dont l’origine peut également être celle des lessives (Ndlr : ce sujet est sujet à débat scientifique) » note Frédéric Rouanet qui martèle : « nous devons la bonne information aux gens ».
Enfin, le président appelle à ce que les groupes de défense de terrain agissent si quelqu’un est embêté dans l’Aude. « J’appelle à faire du nettoyage et j’assume les conséquences de ce discours. Si nous n’agissons pas, nous ne pourrons plus travailler. Les efforts nous les avons faits ! »