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L’Aude demande une ambition vigneronne
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Présidentielle 2017
L’Aude demande une ambition vigneronne

À quelques jours de la manifestation de Narbonne, Frédéric Rouanet, président du syndicat des vignerons de l’Aude, précise les motifs des revendications. Et elles sont nombreuses.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 20 mars 2017
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L

e rendez-vous est fixé le 25 mars à 14 h 30, place de la Mairie à Narbonne. Ce jour-là, les vignerons languedociens répondront à l’appel du Syndicat des vignerons de l’Aude pour crier leur colère et réclamer des engagements de la part des candidats à l’élection présidentielle. « Nous demandons que chacun des candidats ait une ambition vigneronne pour nous aider » clame Frédéric Rouanet, président du Syndicat, tout en annonçant attendre plusieurs milliers de participants à Narbonne.

Quatre thèmes de revendications

L’organisation des producteurs a choisi quatre grands thèmes de revendications : le prix du vin, le défi de la mondialisation, la loi Evin et les charges d’exploitations. Pour chacun d’eux, c’est un grand ménage dans les contraintes en tout genre que les producteurs réclament. « Sur le prix du vin, nous voulons avancer sur la contractualisation, le retour de la régulation et de l’aide aux moûts concentrés. Nous réclamons aussi l’obligation du versement d’un acompte de 15 % lors de la vente des vins » revendique Frédéric Rouennais.

Je demande l’arrêt total du maquillage des vins 

Sur le défi de la mondialisation, c’est surtout autour du dumping social et économique européen que les récriminations se focalisent. « En France, on nous enlève de la compétitivité » s’insurge Frédéric Rouennais. La question de la clarification du linéaire français est bien sûr au centre des préoccupations. « Je demande l’arrêt total du maquillage des vins ». Même position tranchée sur la loi Evin : les vignerons veulent son abrogation. « Et nous voulons que l’État français arrête de mettre du vin espagnol sur les tables des militaires et des restaurants interadministratifs » exige Frédéric Rouennais.

Enfin, sur le volet des charges d’exploitation, le syndicat proteste contre la fiscalité, demande une baisse des charges sociales et revient sur les retards de paiement des aides versées par FranceAgriMer. Sur ce dernier point, Frédéric Rouennais ne mâche pas ses mots : « c’est n’importe quoi ».

 

 

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