Aujourd’hui nous manquons de place dans notre bâtiment de recherche » constate Gilles Masson, directeur du centre du rosé. Dans les 750 mètres carrés actuels, l’espace est insuffisant pour l’équipe fixe de dix personnes, composée de cinq chercheurs et cinq techniciens. « Nous visons le double de surface, soit 1500 mètres carrés » poursuit Bernard Angelras, président du centre. Pour l’instant, pas de terrain ni de commune en perspective. « Nous souhaitons rester dans le secteur de Draguignan ou plus aller vers Aix en Provence mais c’est très compliqué pour trouver un terrain » explique le président.


Avec un investissement de 3,5 millions d’euros, les locaux de la partie recherche seront la priorité. « Dans un second temps, nous réfléchissons à accueillir du public dans un grand hall pour des expositions » réfléchit Bernard Angelras. Souhaitant devenir le centre mondial du rosé, le président se montre confiant et espère poser la première pierre en 2020. L’ancien bâtiment a été racheté par la commune de Vidauban. « Il sera, je pense, destiné au tourisme local » précise Bernard Angelras.