Vous n’auriez pas quelque chose à célébrer ? Ah si, rien. » Les résultats sur l’impact de la seconde vague de communication du syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) ont été présentés le 5 novembre. « Ils sont semblables à ceux de l’an dernier, commente Maxime Blin, membre du bureau du SGV en charge de la communication. Il y avait moins d’effet de surprise car il s’agit de la seconde campagne mais nous avons toujours un bon ressenti sur notre cible des 25-45 ans ». La vague d’affichage et d’insertions dans la presse s’est déroulée en juin et en septembre, avec pour message « le Champagne, réservé à toutes les occasions ». Elle a également été présente sur les réseaux sociaux (Instagram et Facebook) avec 25 millions d’impressions et sur Youtube (3,3 millions de vues).
L’une des nouveautés de 2019 était de se rapprocher des points de vente en proposant à 50 cavistes de 16 villes différentes d’afficher pendant une semaine un des visuels sur leur vitrine. « Ces cavistes ont vu leurs ventes progresser de 52 % en moyenne sur la semaine, précise Maxime Blin. Cela nous confirme qu’être présents sur les derniers mètres d’un lieu de vente est vraiment impactant ». Sur les quatorze visuels diffusés, le taux de satisfaction et de compréhension est globalement le même, avec une meilleure performance des affiches présentant des mets sucrés (chouquettes et donuts) auprès des femmes. En mars 2019, la campagne a été lancée en Italie du Nord, avec l’ouverture du compte @storieschampagne. 3,5 millions d’Italiens ont été touchés depuis ce lancement.
Cette seconde vague s’inscrit dans un plan de communication de trois ans, dont le budget s’élève à 4 M€/an. Elle sera reconduite en 2020 avec les mêmes visuels. « Il y a seize affiches en tout, mais deux visuels n’ont pas encore été utilisés, souligne Maxime Blin. Ils le seront peut-être en 2020 ». La communication sera-t-elle poursuivie au-delà du plan triennal ? « Nous verrons ce qui sera décidé par les vignerons et le conseil d’administration au-delà de 2020, déclare Maxime Blin, mais ce n’est pas en trois ans que l’on peut influer réellement sur un changement d’habitude de consommation ».
Quant à la participation de quelques maisons de Champagne à cette communication, un temps envisagée, elle ne devrait pas se concrétiser.
- Deux vagues d’affichage d’une semaine en juin et en septembre en France, en Belgique, au Luxembourg avec un total de 15 200 affiches
-Une campagne d’affichage sur les vitrines de 50 cavistes de 16 villes en France
-65 parutions dans la presse
-Un dispositif digital avec des bannières et habillage de sites internet et une présence accrue sur Facebook et Instagram
-Un partenariat de 15 jours avec les Maisons Plisson à Parais
-Une opération de 15 jours dans les bars à vins de 15 grandes villes françaises pour proposer des accords mets-vins