menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / La profession viticole veut que l'Etat paye ce qu'il lui doit
La profession viticole veut que l'Etat paye ce qu'il lui doit
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Marre des retards
La profession viticole veut que l'Etat paye ce qu'il lui doit

A la veille de l’entrée en vigueur de la taxe américaine de 25 % sur les vins français, le conseil des vins de FranceAgriMer s’emporte contre les retards de paiement des aides européennes et l’inaction de l’Etat.
Par Bertrand Collard Le 16 octobre 2019
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
La profession viticole veut que l'Etat paye ce qu'il lui doit
H

asard du calendrier ? Toujours est-il que le nouveau conseil des vins de FranceAgriMer désigné en juillet devait se réunir pour la première fois ce 16 octobre à deux jours de l’entrée en vigueur de la taxe américaine de 25% sur les vins français. La réunion n’a pas eu lieu. A la place, les responsables professionnels de la production et du négoce ont convoqué la presse pour s’exprimer.

« Trop c’est trop. Il y a des actions de promotion sur les pays tiers que nous n’arrivons pas à mener parce que l’administration ne nous écoute pas, tempête Michel Chapoutier, président d’UmVin, la fédération du négoce. Et là-dessus arrivent les taxes US !  Nous avons décidé de quitter la salle car l’administration nous lâche. »

« Nous alertons depuis longtemps les pouvoirs publics sur le fait que les règles du jeu sont plus tendues en France que dans les autres pays européens, poursuit Stéphane Héraud, président de l’AGPV, l’association générale des producteurs de vin. Des demandes d’aide à la promotion dans les pays tiers ont été finalisées en 2014 et en 2015 et elles ne sont toujours pas payées. C’est inadmissible. »

15,5 millions d'euros renvoyés à l'Europe

Ces retards et dossiers en souffrance s’élèveraient à 30 millions d’euros pour la période 2014 2017. Cela, alors que FranceAgriMer n’a pu verser que 265 millions d’euros d’aide à la viticulture, à la date fatidique du 15 octobre, sur les 280,5 millions d’euros disponibles. Ces 15,5 millions d’euros sont retournés au budget de l’Union européenne. Une première depuis la nouvelle OCM.

« L’Union européenne exige que les dossiers d’aides soient soldés au bout d’un an. La France ne respecte pas cette règle et n’a pas de problème avec cela alors qu’elle nous impose des tas de règles que les autres n’ont pas. Il y a une volonté de tuer l’aide à la promotion dans les pays tiers », Michel Chapoutier tacle l’Etat français.

Ces difficultés deviennent intolérables pour la filière alors que la taxe américaine s’annonce extrêmement préjudiciable. « Nous demandons au plus haut niveau de l’Etat que la diplomatie joue son rôle pour éviter cette sanction. Nous demandons aussi qu’il nous paie ce qu’il nous doit », réclame Jérôme Despey.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
bruno lafon Le 18 octobre 2019 à 19:54:49
merci à Michel et tous ceux qui ont manifesté leur colère légitime contre nos politiques.Malheureusement ce n’est qu’une révolution de salon! aujourd’hui comment être écouté ? Avez vous écouté Lemaire tancer les Américains ? digne d’une mere de famille promettant une sanction à ses enfants... sans jamais l’executer! notre monde est ainsi maintenant que seules les manifestations violentes sont écoutées, bien heureusement nous autres chefs d’entreprises ne sommes pas comme ça ; mais que faut il faire? greve de l’impôt ? pourquoi pas , après tout nous ne sommes pas responsable de l’incurie de nos gouvernements ni des sanctions américaines... et l’europe dans tout ça ?comment peut elle légitimer cette distorsion dans la concurrence avec l’Italie alors que nous allons démarrer la campagne des roses 2019. Aurons des compensations de l’Europe pour être sur un pied d’égalité avec les Roses Italiens ? Lever la séance est une bonne action, mais est-ce suffisant ? en tout cas merci à ceux qui nous représentent
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé