8 100 hl ont été contractualisés fin février sous la toute nouvelle IGP Terres du Midi. Ces volumes se répartissent presque pour moitié entre rosé (20 000 hl) et rouge (17 0000 hl), les blancs étant réduits à la portion congrue (250 hl). Les cours se situent légèrement au-dessus des IGP de département : 80 €/hl en rosé, 70 €/hl en rouge, 85 €/hl en blanc. « Nous sommes très satisfaits. Cette IGP n’a été validée que fin août, alors que les vendanges étaient déjà bien engagées et les réservations du négoce déjà en place. Nous allons manquer de rosé pour fournir les opérateurs. Ces premiers volumes contractualisés sont de bon augure pour la suite », se réjouit Ludovic Roux, président de l’ODG Terres du Midi.
« J’ai eu des demandes d’un opérateur avant les vendanges pour 2000 hl que je produisais précédemment en IGP Pays d’Hérault. J’ai été le premier à déposer un dossier d’agrément. La retiraison n’a pas trainé. 670 hl sont déjà enlevés », témoigne Bruno Seignez, vigneron au domaine Cazilhac à Pouzols qui produit 4500 hl par an. La cave de Montagnac, elle, n’a pas pu fournir « Nous avons de gros marchés à l’export en IGP Pays d’Hérault, qui ont été renouvelés. J ’ai récemment eu des demandes pour de l’IGP Terres du Midi, mais tout était déjà vendu », confie le directeur Jean-Louis Reffle. L’intérêt pour cette jeune IGP semble là, mais le ballon d’essai sur le millésime 2018 reste à transformer dans les années à venir.