’est un slogan qui a force d’ambition. Sous-titré « des solutions pour la filière du vin », le second cycle de conférence Climate Change Leadership ouvrant aujourd’hui à Porto compte bien proposer des outils permettant au vignoble et aux chais du monde entier de prendre leur part dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et cherche à sortir des problèmes constatés et craints, pour proposer des adaptations éprouvées et envisager des innovations à déployer.
« Nous n’avons pas le temps, et le besoin, de réinventer des choses. Si nous partageons nos succès et expériences, nous en bénéficierons tous. C’est l’objectif du protocole de Porto, qui engage ses participants à adopter et promouvoir des actions concrètes, même petites, pour réduire l’impact du changement climatique » posait Adrian Bridge, le PDG des portos Taylor’s, lors de la première conférence de Porto, en juillet 2018. C'est à cette occasion qu'a été lancé le protocole de Porto, qui a posé le besoin d'actions et d'engagements de la filière vinicole mondiale sous la houlette de Barack Obama, l’ancien président américain et prix Nobel de la paix.
Avec 1 000 participants attendus (dont Vitisphere), la deuxième édition de cet évènement international a pour tête d’affiche Al Gore, l’ancien vice-président américain et prix Nobel de la paix. Figure de la mobilisation contre le dérèglement climatique après son documentaire une Vérité qui dérange (en 2006), il conclura les deux jours d’échanges de bonnes pratiques qui se tiendront au centre de conférence d’Alfândega.
À noter parmi les 30 intervenants du Climate Change Leadership 4 participants français : l’œnologue Gilles Descôtes, le chef de cave des champagnes Bollinger, le négociant Gérard Bertrand, propriétaire de 14 domaines dans le Languedoc, le transporteur Pierre Corvisier, responsable R&D du groupe JF Hillebrand et l’œnologue Joël Rochard, l’expert en développement durable de l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV).