our les transactions de vin, des délais de paiement supérieurs à un an permettraient « de partager entre le producteur et le négociant l’investissement pour aller à l’export. La clause de réserve de propriété apporte la garantie pour le producteur qu’il sera payé. » Prononcés par Jean-Marie Barillère, le président du Comité National des Interprofessions des Vins (CNIV), au président de la République lors de sa visite officielle du salon de l’Agriculture, ce 23 février et reprise par Vitisphere ces « propos [sont] inacceptables pour la production viticole » s’irritent, dans un communiqué commun, la Confédération des Coopératives Vinicoles de France (CCVF) et les Vignerons Indépendants de France (VIF). Qui « se positionnent en [seuls] défenseurs des intérêts de la production ».
Là où le président du CNIV regrette l’inflexibilité de l’administration dans les contrats pluriannuels des interprofessions, la CCVF et les VIF répliquent que « voilà des années que nous nous battons pour obtenir des délais de paiement acceptables pour les opérateurs, coopératives ou caves particulières, des acomptes à la signature des contrats spots et la généralisation de contrats pluriannuels. À chaque fois que des avancées en ce sens ont été introduites dans la loi, ces dispositions ont été rapidement contournées par le biais des interprofessions, et souvent au détriment de la production.