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es croissances à deux chiffres dignes d’une start-up. C’est ce qu’ont affiché les dirigeants de Loire Propriétés pendant plusieurs exercices, passant de 30 millions d'euros en 2011/2012 à 58 millions € en 2016/2017. Sur son dernier bilan, clos au 31 août 2018, la société ligérienne, chargée de commercialiser les vins de quatre coopératives (Les Caves de la Loire en Anjou, La Sica de Rabelais à Chinon, Les Vignerons du Pallet en Muscadet et la Coopérative de Oisly en Touraine) et d’un négoce, Besombes à Saumur, a enregistré un chiffre d’affaires de 64 millions €, en hausse de 9 %. Soit l’équivalent de 245 000 hectolitres de vin, portés pour l’essentiel par deux de ses structures : la coopérative angevine pour quelque 85 000 hl, et le négoce pour 140 000 hl. La commercialisation est à 57 % orientée vers la grande distribution française, suivent l’export (17 %), le secteur traditionnel et les caveaux de vente directe et la vente en vrac à des embouteilleurs en France et à l’étranger, pour 13 % chacun.
“On a travaillé plusieurs objectifs depuis 5 ans” souligne Régis Alcocer, vigneron et président des Caves de la Loire, notamment le développement de l’export. “On est à + 13 %” indique le directeur commercial Bruno Prévot, "avec notamment un bon développement en Allemagne, qui devient notre premier marché, devant la Belgique où nous sommes très présents historiquement, le Royaume-Uni et les Etats-Unis”. Autre objectif : le renforcement des produits conditionnés : les bouteilles (13,8 millions) sont en hausse de 8 % ; les Bibs de 7 % (911 000 unités) et plus modestement, les poches souples de 39 %, à 239 000 unités. Le tout parmi quelque 200 références, avec une forte dominante de rosés qui représentent près de la moitié des volumes, devant les blancs et les rouges.
En quête de renouveau permanent et de volonté de répondre aux marchés – comme tous les gros opérateurs – le groupe a développé une gamme bio complète (11 références de Loire) sous la marque “Tête de linotte” qui a passé les 500 000 cols en 2018. “Le double devrait être atteint d’ici 3 ans” précise le directeur Jérôme Lemasson. Parallèlement, une gamme HVE a été lancée avec trois cuvées. Déjà certifiées Vignerons en développement durable, les exploitations adhérentes des différentes caves coopératives du groupe sont automatiquement reconnues au niveau 2 de la Haute Valeur Environnementale. Mais seul le niveau 3 permet de communiquer avec le logo. “Une démarche incitative est lancée pour que les coopérateurs se lancent” annonce Régis Alcocer.
