Spécialiste de la Haute Valeur Environnementale, Laurent Brault explique que le processus repose sur « trois niveaux successif. D’abord le respect de pratiques réglementées (niveau 1), puis le respect de bonnes pratiques agricoles (niveau 2) et enfin le dépassement de seuils de performance environnementale (niveau 3) ». Donnant accès à une certification, ce dernier niveau « n'est pas un cahier des charges : c'est un outil d’évaluation. On mesure la contribution de l'exploitation en matière de biodiversité et vérifie le faible niveau de dépendance aux intrants. »
De 24 certifiés en 2012 à 1 015 certifiées au début 2018, la norme HVE connaît une accélération exponentielle qui attire l’intérêt des metteurs en marché. Si le logo, officialisé en 2016, est encore peu connu, il est désormais recherché par des enseignes comme Leclerc ou les Mousquetaires. Qui trouvent un bon réseau HVE dans le vignoble. « 91 % des certifiés sont viticoles. Comme il y a beaucoup de ventes directes dans la filière, il y a un contact avec le marché et les demandes des consommateurs, c’est l’élément moteur » note Laurent Brault.