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Dégringolade des ventes en GD sur la période des foires au vin
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Dégringolade des ventes en GD sur la période des foires au vin

L'analyse des données du panel IRI* pour la période des foires aux vins AOP en grande-distribution française montre des contre-performances qui touchent les principales régions viticoles fournisseuses, Bordeaux en tête.
Par Juliette Cassagnes Le 18 décembre 2018
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Dégringolade des ventes en GD sur la période des foires au vin
Le bilan des ventes des foires aux vins de l'automne 2018 est mauvais - crédit photo : J Cassagnes
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lobalement, les ventes de vins d'appellations en GD françaises entre le 20 août et le 15 octobre passent de 849 000 hl en 2017, à 757 000 hl cette année, soit l'équivalent de 12,2 millions de bouteilles de moins vendues sur la période. Le gros de cette baisse est à mettre sur le compte du vignoble de Bordeaux, qui représente traditionnellement le gros de l'activité. 215 000 hl, soit 28,6 millions de cols, ont été écoulés en 2018, contre 265 000 hl (35,35 millions cols) en 2017, soit une perte de 50 350 hl (6,7 millions de bouteilles) et -19%.

Les appellations du Rhône, deuxième en volume sur cette période, perdent 11 450 hl entre les deux campagnes (soit 1,52 millions de cols et -7,3%). Même ordre d'idée pour les vins de Provence, avec -11200 hl enregistrés (1,5 million de bouteilles), soit -16,6%. L'origine Languedoc-Roussillon perd 6500 hl, soit -9%. Les vins AOP de Loire, 3eme vignoble en volume, résistent mieux, avec une diminution de 3300 hl (0,44 million de cols) et -3%. Même tendance pour la Bourgogne.

Dans ce contexte, on notera la « bonne » performance, toute relative, des vins du Sud-Ouest, dont les ventes se maintiennent quasiment. Ce vignoble se classe en 4ème position en volume.

En valeur, les baisses sont moindres ou proches de zéro. Globalement, elles ont généré une activité de 569 millions d'euros, contre 612 millions, soit 42,7 millions d'euros de moins. (*Sorties de caisses hyper et supermarchés français hors HD et supérettes enregistrées du 20 août à mi-octobre 2018)  [mis à jour le 20/12/2018]

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Tous les commentaires (7)
anjou Le 15 janvier 2019 à 17:37:19
les vins du sud ont augmenté trop rapidement - certains vins bio désservent l'appellation de par leur qualité et les bordeaux ne sont plus ce qu'ils étaient en anjou en ce qui nous concerne nous augmentons le chiffre de 15% environ en culture raisonnée avec des prix normaux entre 6 et 10€ la bouteille
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gallus vindex Le 02 janvier 2019 à 12:35:12
La baisse des vengtes en GD ne saurait surprendre dans la mesure ou les vins bordelais milieu et haut de gamme ont augmenté de beaucoup leur prix. Le consommateur français y est sensible, à juste tître, d'autant que son pouvoir d'achat, les aisés exceptés, n'a certainement pas augmenté.
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CognacXO Le 30 décembre 2018 à 07:54:59
Chers amis, cette dégringolade n'est du qu'à une seule chose...Le sacro-saint mot à la mode dans toutes les bouches de consultants, comptables, experts, journalistes...et j'en passe: la PREMIUMISATION... A force de vouloir premiumiser, les prix augmentent car tout le monde veut faire plus de marge...au détriment de la quantité vendue...(voire certaines fois, de la qualité vendue...).. Les IGP sud ouest s'en tirent bien avec des vins techniques faciles à boire et à un prix encore abordable....quoique, ca reste un peu cher pour une appellation peu reconnue... Mais, même si les vignerons préfèrent vendre à l'export, car leur prix premium passe mieux, n'oublions pas que leur marché national reste l'un des plus consommateurs au monde..et le perdre face à des vins étrangers quelquefois plus abordables et novateurs en terme de gout, ça va finir par faire tache... On peut faire des vins pour chaque segment..mais il serait bon de penser à faire des vins ,pas forcément premier prix comme "la villageoise", mais abordables pour le consommateur, sans trop de froufrous, et facile à boire....Si mes souvenirs sont bons, même Ubi france s'en est inquiété dans un rapport d'il y a 2-3 ans, que la filière vin française n'aurait bientôt plus de vins d'attaque de marché... Toutefois, je remercie les consommateurs de se rendre compte que eux aussi, on va finir par les prendre pour des jambons....parce que, dans le mot consommateur, il y a ...sommateur....
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craoux Le 22 décembre 2018 à 19:32:39
J'applaudis des deux mains au commentaire de Julien ... le prix des bouteilles augmente et la seule indication AOP "X" ou IGP "Y" ne suffit largement plus à nous garantir du plaisir en retour ! Je ne comprends toujours pas pourquoi les ODG sont si "cool" dans l'exercice du contrôle interne. Qu'un lot puisse accéder à l'AOP ou à l'IGP ne devrait pas être aussi banalisé ... Mais pourquoi la filière ne réfléchit-elle pas à ce vrai sujet avant qu'il ne soit trop tard ?
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Corbi?res Le 22 décembre 2018 à 14:04:03
Les clients commencent a comprendre que les bonnes affaires c est fini ... et préfèrent les conseils d un caviste pour le même prix ..... et une qualité supérieure sans tuer le vigneron .....
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Julien Le 21 décembre 2018 à 17:28:08
Si le chiffre d'affaires se maintient alors que les volumes chutent, mon jardinier dirait les clients n'aiment pas qu'on se moque d'eux. Un peu de modération aurait évité cette débandade.
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albert Le 18 décembre 2018 à 12:04:05
Les échelles du 1er graphique ne semblent pas "coller" avec les données de l'article ! ...
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