n 2019, les services néo-zélandais de l’immigration vont délivrer 12 850 visas d’Employeur Saisonnier Reconnu (RSE). Soit une hausse de 16 % du nombre de permis pour le travail saisonnier. Lancé en 2007 avec 5 000 places, le RSE « permet de résoudre le manque de main-d’œuvre dans nos filières les plus importantes, comme l’horticulture et la viticulture, tout en fournissant un support économique à nos voisins du Pacifique » explique, dans un communiqué, le ministre néo-zélandais de l’immigration, Iain Lees-Galloway.
Dont le cabinet précise que « cette politique permet aux filières horticoles et viticoles de recruter des travailleurs saisonniers étrangers quand il n’y a pas suffisamment de travailleurs néo-zélandais », ou « kiwis ». Si ce visa est ouvert à tous les contacts que les employeurs peuvent avoir avec des candidats étrangers, le RSE vise particulièrement les ressortissants des îles Fiji, Kiribati, Nauru, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Solomon, Tonga, Tuvalu, Vanuatu…
La filière viticole se félicite particulièrement de ce nouveau dispositif face au manque de main-d’œuvre chronique enregistré ces dernières vendanges. « Il y a une forte demande pour des travailleurs au moment de la récolte. Bien que la filière viticole mette en priorité les kiwis, il y a souvent un manque de main-d’œuvre et les travailleurs sous RSE permettent de soulager une partie de cette pression » estime Jeffrey Clarke, le directeur général des Vignerons Néo-Zélandais (NZW), dans un communiqué.