e réunissant ce 8 novembre à Toulouse, le Conseil de bassin viticole du Sud-Ouest s’est inscrit dans la continuité. « Comme le bassin n’est pas en surproduction, on a reconduit à l’identique le principe d’accorder à chacun les autorisations demandées. On laisse à chaque AOP et IGP la liberté de fixer des quotas » explique Michel Defrancès, le vice-président du conseil de bassin.
Dans la pratique, seules trois appellations ont demandé des contingents de nouvelles plantations en 2019 : 1,5 hectare en Béarn (comme en 2018, où 0,7 ha ont été demandés et attribués), 0,1 ha à Buzet (comme l’an passé, où 0,1 ha ont été demandés et attribués) et 20 ha en Jurançon (contre 25 ha en 2018, où 13,8 ha ont été demandés et plantés).
Validées par le conseil de bassin, ces demandes ont déjà reçu un avis favorable du Comité Régional de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (CRINAO). À noter que si la demande de restriction à la replantation a été adoptée à Jurançon, celle du Béarn a reçu un avis défavorable, son aire d’appellation se superposant à celle de l’AOC Madiran.