our la première fois l’an prochain, les demandes d’autorisations de plantations nouvelles risquent de dépasser le fameux plafond de 1% de la superficie du vignoble national, fixé à 8109 ha.


S’il n’y avait l’appétit des Charentais, ce plafond suffirait à répondre à toutes les demandes, bien sûr dans le respect des limites fixées dans les différentes régions et appellation. Mais voilà, les Charentais veulent planter pour répondre au succès du cognac.
Pour 2019, ils ont plafonné à 3500 ha la croissance de leurs IG (3474 ha pour l’appellation Cognac, 30 ha pour l’IGP Charentais et 1 ha pour le Pineau des Charentes) et, pour la première fois, ils n’ont fixé aucune limite à la plantation de vignes nouvelles sans IG.


Cette année, Cognac s’est vu attribuer 2063 ha dont près de 500 ha de vignes sans IG alors que les demandes s’étaient élevées à 940 ha.
Si l’an prochain les vignerons charentais demandent 3500 ha pour leurs IG et à nouveau 900 ha de vins sans IG et si leurs confrères des autres régions veulent autant de plantations nouvelles que cette année le plafond de 8109 ha sera dépassé.


L’ennui, c’est que rien n’est prévu pour traiter ce cas. Selon quelle règle appliquer une réfaction aux demandeurs ? Faudra-t-il commencer par baisser le plafond de chaque région ? Uniquement de celles qui veulent plus de 1% de croissance ? Les discussions commencent.
Les demandes d’autorisations de plantations nouvelles pour 2019 seront à déposer entre le entre le 15 mars et le 15 mai.