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ranceAgriMer a enregistré 11882 ha de demandes de plantations nouvelles cette année. C’est 7,5 % de plus que l’an dernier où 11052 ha avaient été demandés.
FranceAgriMer a jusqu’au 31 juillet pour répondre aux demandeurs. Mais il est d’ores et déjà clair qu’à nouveau, tous ne seront pas servis. Loin s’en faut. En effet, 10286 ha sont demandés par des viticulteurs qui se trouvent dans 45 zones où leurs demandes dépassent le taux de croissance fixé l’automne dernier. Dans l’ensemble de ces zones, les plantations nouvelles sont plafonnées à 3309 ha.
FranceAgriMer qui a dévoilé ces chiffres le 17 mai n’a pas voulu entrer davantage dans le détail, refusant de communiquer les noms des secteurs subissant les plus fortes tensions, pour ne pas avoir eu le temps d’analyser les chiffres.
L’établissement a ajouté que 1596 ha ont été demandés dans des zones sans plafond et 902 ha dans des zones plafonnées mais où les demandes restent inférieures au seuil de croissance autorisé. Là, les viticulteurs ne subiront pas de réfaction.
Dans le meilleur des cas, si tous les dossiers sont éligibles, FranceAgriMer pourra donc attribuer 5807 ha de plantations nouvelles pour la campagne 2018/2019 contre 4530 ha cette année, soit presque 30 % de plus, et toujours bien moins que le 1 % de croissance autorisé pour le vignoble français.
