es millésimes se suivent et ne se ressemblent pas. Après une récolte historiquement faible en 2017 (notamment à cause des gelées printanières), le vignoble mondial devrait produire 282 millions d’hectolitres de vins (malgré le mildiou et la sécheresse), soit une augmentation de 12 % en un an selon les estimations de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Cette croissance est portée par les vignobles européens (168,4 millions hl, +29 %) et sud-américains (30 millions hl, +20 %).
Avec une hausse de quasiment 10 millions hl par rapport à 2017, le vignoble français réalise la plus forte croissance de production en 2018. Estimée à 46,4 millions hl (+27 %), la France est le deuxième producteur mondial, derrière l’Italie (48,5 hl millions, +14 %) et devant l’Espagne (40,9 millions hl, +26 %).
À la suite, les États-Unis stabilisent leurs rendements pour la troisième année consécutive (23,9 millions hl, +2 %), tandis que l’Argentine et le Chili les voient bondir (respectivement +23 et +36 %, à 14,5 et 12,9 millions hl). Comptant parmi les rares pays à voir leur production chuter, l’Australie et l’Afrique du Sud encaissent des baisses de 9 et 12 % de leurs vendanges (à 12,5 et 9,5 millions hl). À noter la hausse de 6 % de la récolte néo-zélandaise, arrivant à 3 millions hl, « la troisième production la plus élevée enregistrée dans le pays » commente l’OIV.